Interpellation des députés belges contre la réélection de Ursula von der Leyen

Il ne reste que 10 jours pour faire savoir aux députés européens, qui l’ignorent peut-être, qui sait… que Mme von der Leyen est sous le coup d’une enquête pour corruption, prise illégale d’intérêt et destruction de documents administratifs, plainte déposée par Frédéric Baldan à Liège et soutenue pour plusieurs centaines de personnes et deux pays européens.

Dans l’urgence, j’ai interpellé les députés belges au Parlement européen concernant cette réélection de Mme Ursula von der Leyen à la présidence de la Commission européenne, prévue pour le 18 juin prochain.

Voici le mail que je leur ai adressé.


Objet: Demande de non-réélection de Mme Ursula von der Leyen; Verzoek om Ursula von der Leyen niet te herkiezen

Mesdames les Députées européennes,
Messieurs les Députés européens,

Vous êtes mes porte-paroles au Parlement européen et aujourd’hui, je m’adresse à vous pour que vous représentiez l’honneur de notre pays comme digne représentant des valeurs de la Démocratie, de la Justice et de l’éthique associée à ces deux idéaux qui nous sont chers.
J’exprime ici ma très grande inquiétude concernant la réélection potentielle de Mme Ursula von der Leyen à la présidence de la Commission européenne.
Alors qu’elle fait l’objet d’une plainte pénale très sérieuse avec accusations de corruption et de prise illégale d’intérêt, le simple fait de proposer sa candidature est un manque évident d’éthique car ça compromet l’image d’intégrité des institutions, ça va à l’encontre du principe de précaution, ça envoie un mauvais message en termes de moralité publique, et ça porte atteinte au principe de justice et d’équité. Comment garantir qu’un fonctionnaire, soupçonné de corruption et de prise illégale d’intérêt, n’exploite pas sa position pour influencer l’enquête ou manipuler les preuves en sa faveur? Reconduire Mme von der Leyen à son poste crée donc un conflit d’intérêt évident et met en danger l’impartialité et l’objectivité du processus judiciaire.
Associer notre pays à un tel manque de probité et de transparence en consentant à cette reconduction serait probablement perçu par beaucoup de nos concitoyens comme honteux et pourrait porter gravement atteinte à votre image politique.
Je vous demande donc avec insistance et espoir de ne pas reconduire Mme Ursula von der Leyen à la présidence de la Commission européenne.
La confiance dans nos institutions est primordiale, et il est essentiel de préserver l’intégrité et l’éthique au sein de l’Union européenne.
Je vous remercie pour votre attention et votre engagement envers les valeurs de la Démocratie et de l’Éthique.
Dr Dominique Dehareng


Mevrouw de plaatsvervanger van het Europees Parlement,
Meneer de plaatsvervanger van het Europees Parlement,

U bent mijn woordvoerders in het Europees Parlement en vandaag richt ik mij tot u om de eer van ons land te vertegenwoordigen als een waardige vertegenwoordiger van de waarden van democratie, rechtvaardigheid en de ethiek die verbonden is met deze twee idealen die ons dierbaar zijn.
Ik wil mijn diepe bezorgdheid uiten over de mogelijke herverkiezing van mevrouw Ursula von der Leyen als voorzitter van de Europese Commissie.
Op een moment dat zij het onderwerp is van een zeer ernstige strafrechtelijke klacht met beschuldigingen van corruptie en illegale belangenverstrengeling, is het simpele feit dat zij zich kandidaat stelt een duidelijk gebrek aan ethiek, omdat het imago van integriteit van de instellingen aantast, het tegen het voorzorgsbeginsel ingaat, het een verkeerd signaal afgeeft in termen van publieke moraal en het beginsel van rechtvaardigheid en billijkheid ondermijnt. Hoe kunnen we garanderen dat een ambtenaar die verdacht wordt van corruptie of het onrechtmatig nemen van een belang, zijn positie niet zal gebruiken om het onderzoek te beïnvloeden of het bewijsmateriaal in zijn voordeel te manipuleren? Het aanhouden van mevrouw von der Leyen in haar functie creëert daarom een duidelijk belangenconflict en brengt de onpartijdigheid en objectiviteit van de rechtsgang in gevaar.
Ons land associëren met een dergelijk gebrek aan eerlijkheid en transparantie door in te stemmen met deze herbenoeming zou door veel van onze medeburgers waarschijnlijk als beschamend worden ervaren en zou uw politieke imago ernstig kunnen schaden.
Daarom dring ik er bij u op aan, en hoop ik, om Ursula von der Leyen niet te herbenoemen tot voorzitter van de Europese Commissie.
Vertrouwen in onze instellingen is van het grootste belang en het is essentieel om integriteit en ethiek binnen de Europese Unie te behouden.
Dank u voor uw aandacht en uw inzet voor de waarden van democratie en ethiek.
Dr Dominique Dehareng

La toile est mise en place et nous y sommes collés !

On a facilement tendance à se focaliser sur l’OMS: c’est le monstre qui va nous assujettir, etc. Probablement avec raison vu l’origine de ses fonds.

Mais prenons un peu de recul et essayons de nous figurer le tableau dans son ensemble.

Avant la crise du COVID, on ne se rendait pas bien compte de l’importance du complexe industriel des médicaments et produits de santé, qu’on appelle Big Pharma. On entendait bien parler de temps en temps d’un scandale sanitaire mettant en cause l’un ou l’autre acteur de ce complexe, mais on n’y prêtait guère d’attention.

L’arrivée de cette « pandémie » de COVID a suscité une vague de terreur mondiale. Indépendamment de la question de savoir si elle a été créée de toute pièce volontairement ou pas, son existence et son souvenir sont indéniables. C’est sur cette base que tous les pays eux-mêmes ont mis l’OMS sur pied de guerre en sautant sur l’aménagement d’amendements aux RSI et sur l’établissement d’un Accord Pandémie. Je vous renvoie à mes articles précédents, notamment l’enfumage de l’OMS.

Mais ne perdons pas de vue que l’OMS n’est que l’instrument de ces États et de ces Membres. Ne faut-il pas plutôt se demander ce qui pousse ces différents Membres à agir dans un sens ou dans un autre? En l’occurrence aujourd’hui, à faire croître de manière inconsidérée ce complexe Big Pharma en lui donnant une plateforme de développement et de distribution pharamineuse.

Aujourd’hui, l’Accord Pandémie qui se prépare installe la toute puissance du complexe pharmaceutique qui de déploie comme une toile d’araignée et, ce qui est effrayant, c’est que ce sont nos gouvernants qui nous en rendent esclaves, nous y sommes collés pour y être mangés tout crus…

La seule façon de résister est de s’informer, non pas sur les réseaux aux mains du contrôle de la pensée mais auprès des indépendants qui osent s’écarter des doxas diverses, et de partager un maximum ces informations « complotistes » mais libres.

NON l’Accord Pandémie de l’OMS n’est pas mort !

Aux concepts de désinformation et de propagande, il faut ajouter celui d’information obsolète ou dépassée.

En ce qui concerne les documents discutés à l’Assemblée Mondiale de la Santé (AMS) fin mai début juin, à savoir les amendements aux Règles Sanitaires Internationales (RSI) et l’Accord (ou Traité) Pandémie, il y a les intentions, les vieux rapports, les négociations, etc. Dans les dernières semaines avant la date de tenue de l’AMS, tout a changé assez vite, et de manière non publique. Ce qui a conduit à des pétitions et des manifestations basées sur des informations devenues fausses parce que passées de date. D’où l’importance de se focaliser sur ce qui est à jour. Ne nous trompons pas de cible.

Les amendements aux RSI ont été ratifiés ce 1/06/2024.

Mais la partie n’est pas terminée en ce qui concerne l’Accord Pandémie.

Ce que l’OMS a appris durant cette période COVID, ce n’est pas que les masques étaient en fait très peu utiles, ou que les tests aboutissaient à une surestimation anxiogène des cas, ou que la technique (nanoparticules lipidiques + ARNm) est en fait particulièrement dangereuse, ça c’est ce que les scientifiques indépendants crient depuis le début, et il y a de plus en plus d’études qui semblent aller dans ce sens. Non, ce n’est pas ça que l’OMS a appris; mais c’est que au début, il n’y a pas eu assez de masques, pas eu assez de tests divers, pas assez de médicaments toxiques comme le remdésivir, etc. L’OMS a retenu seulement que Big Pharma n’a pas eu la capacité globale de fournir ses produits aux 8 milliards d’individus. C’était satisfaisant dans les pays industrialisés mais pas ailleurs. Et c’est pour ça que les pays comme le Bangladesh et certains pays africains ont introduit des amendements aux RSI demandant, d’une part, d’avoir accès aux produits de santé en relation avec les pandémies et, d’autre part, de rendre obligatoires ces RSI. Pendant un certain temps, seule la version brute de ces amendements était disponible, donnant lieu à un grand nombre de pétitions qui perdaient, sans le savoir, tout leur sens car un Comité d’examen se chargeait de les amender, le tout dans la plus grande discrétion. (voir mon article précédent sur l’enfumage de l’OMS). Il faut se rendre compte que les pilotes de l’OMS qui ont décidé de mettre sur pied un Accord Pandémie ce sont les pays membres; ils ont notamment demandé un nouvel article des RSI, le 13A (qui a disparu et a été intégré dans le 13), concernant l’accès aux produits, technologies et savoir-faire pour la réponse en terme de santé publique. Ces états membres insistaient également sur les droits intellectuels et les rétributions lors du partage d’informations. Quand l’Afrique du Sud et le Botswana ont fourni les séquences du virus Omicron, c’est Pfizer et Moderna qui en ont profité, pas eux. Pour faciliter et activer l’approbation des RSI et de l’Accord Pandémie, ce problème lié aux redevances sur les droits de propriété intellectuelle a été retiré des RSI et de l’Accord pour faire partie d’un traité indépendant, signé à Genève, à l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), le vendredi 24 mai 2024. Néanmoins, les négociations concernant l’Accord Pandémie reste encore fortement en relation avec les profits de Big Pharma car c’est surtout un accord mercantile sur la fabrication, la distribution et la rétribution des droits intellectuels sur les données ayant servi à ce petit trafic.

L’OMS (et ses financiers ?) veulent que tous les produits associés au concept de pandémie soient considérés comme un bien public. Mais qu’est-ce qu’un bien public ? C’est un bien profitable à tous: l’air, l’eau, les livres, la nature, etc. Ils veulent que les vaccins et les médicaments expérimentaux développés en un rien de temps fassent partie des biens publics et donc soient produits et distribués partout aussi largement et aussi facilement que possible. Remarquons qu’au départ, par la révisions des RSI, les pays pauvres demandaient qu’on les aide à se procurer facilement les produits de santé. Ce qui va se passer c’est que Big Pharma et les oligarques locaux vont déployer des usines et des nœuds de distribution partout dans le monde pour que tous aient accès à ces « merveilleux » produits expérimentaux, mais surtout pour déployer un énorme marché très profitable. À Dubai, l’OMS a le projet (ou est-ce déjà terminé?) de construire un centre de stockage et distribution de la taille de 4 terrains de football ! Remarquons aussi, en passant, qu’on commence à souffrir d’une pénurie de médicaments « anciens » ou génériques … Plus assez rentables ? Ne font plus partie des biens publics ?

Y a-t-il une intention mauvaise derrière tout ça? Il est impossible d’entrer dans la tête des gens, et la plupart des représentants membres de ces réunions de l’OMS sont peut-être honnêtement convaincus que c’est un bien. Mais je préfère me borner à analyser les actions et il s’avère que cet accord est de fait une plateforme de vente au profit de Big Pharma.

Si les amendements aux RSI ont bien été adoptés à l’AMS le 1/06/2024, la prochaine réunion de discussion sur l’Accord Pandémie a été fixée au mois de juillet, pour que tout puisse être terminé avant les élections américaines, les USA étant un gros contributeur de l’OMS.

Rien n’est encore terminé pour cet Accord …

One Health et l’OMS

One Health, c’est d’abord un concept scientifique apparu dans le domaine vétérinaire.

La première apparition du concept « One Health », ou plutôt « One Medicine », c’est un article publié dans un livre qui parlait de médecine vétérinaire et de santé humaine, et faisait plutôt de la médecine comparée humain/animal: Schwabe CW (Référence 1). Calvin Schwabe invente le terme « One Medicine » et appelle à une approche unifiée des zoonoses faisant appel à la fois à la médecine humaine et à la médecine vétérinaire.

Mais cette idée circulait déjà avant chez les vétérinaires. Je vous recommande l’article « Zoonoses and Medicine as Social Science: Implications of Rudolf Virchow’s Work for Understanding Global Pandemics » (Référence 2).

« L’idée que les pandémies ont des conséquences différentes qui dépendent en grande partie des disparités sociales et des conditions d’inégalité dans différents contextes géographiques n’est pas nouvelle. Elle était déjà présente dans les travaux du médecin allemand Rudolf Virchow (1821-1902). À la base de sa pensée se trouve un engagement profond en faveur d’une compréhension holistique et multifactorielle de la maladie, qui reconnaît non seulement les processus biologiques, mais aussi sociaux et politiques. En outre, de cet engagement en faveur d’une compréhension sociale de la maladie découle une image particulière du rôle des médecins, qui sont particulièrement bien placés pour s’attaquer à cette multiplicité de facteurs. Pour Virchow, une conception sociale de la santé implique d’améliorer les conditions de la vie humaine et de s’intéresser de près aux conditions de la vie non humaine, deux éléments cruciaux pour guérir et prévenir les maladies. Le célèbre slogan de Virchow, « la médecine est une science sociale », trouve une nouvelle pertinence dans les conversations difficiles sur les disparités économiques et raciales dans le contexte du COVID-19.« 

L’approche One Health concernait d’abord la collaboration entre le monde médical (médecine humaine) et celui de la médecine vétérinaire. Elle s’avérait nécessaire pour mieux comprendre et maitriser les maladies infectieuses qui sont souvent zoonotiques (c’est-à-dire susceptibles de toucher les humains et la faune sauvage ou domestique). Il s’agissait de collaborations scientifiques.

Progressivement on a pu montrer que la surexploitation de l’environnement, les acteurs du transport, les propriétaires ou gestionnaires d’animaux, les consommateurs de « viande de brousse » et de gibier, les personnes en contact régulier avec les faunes sauvages et/ou domestique et l’environnement (et en particulier : éleveurs mais aussi pêcheurs, chasseurs, forestiers et gestionnaires d’espaces protégés) jouent un rôle important dans la diffusion et l’évolution des épidémies/pandémies. Dans ce contexte, il est évident que l’approche doit mobiliser de multiples secteurs, disciplines et communautés à différents niveaux de la société pour travailler ensemble à la promotion du bien-être et à la lutte contre les menaces qui pèsent sur la santé et les écosystèmes, tout en répondant au besoin collectif en eau, énergie et air propres, en aliments sûrs et nutritifs, en prenant des mesures contre le changement climatique et en contribuant au développement durable.

Quand on parle de One Health aujourd’hui, on s’appuie sur un constat qui a été créé pour la première fois par la société de conservation d’espèces sauvages (Wildlife Conservation Society) en 2004 et c’est ce qu’on appelle les 12 concepts de Manhattan (Référence 3). Il est posé qu’il y a un lien entre la santé des animaux et des humains.

12 concepts de Manhattan

  1. Reconnaître le lien essentiel entre la santé de l’homme, des animaux domestiques et de la faune sauvage.
  2. Reconnaître que les décisions relatives à l’utilisation des terres et de l’eau ont des répercussions réelles sur la santé.
  3. Inclure la science de la santé de la faune sauvage comme une composante essentielle de la prévention, de la surveillance, du suivi, du contrôle et de l’atténuation des maladies à l’échelle mondiale.
  4. Reconnaître que les programmes de santé humaine peuvent grandement contribuer aux efforts de conservation.
  5. Concevoir des approches adaptatives, holistiques et prospectives de la prévention, de la surveillance, du suivi, du contrôle et de l’atténuation des maladies émergentes et résurgentes, qui tiennent pleinement compte des interconnexions complexes entre les espèces.
  6. Rechercher des possibilités d’intégrer pleinement les perspectives de conservation de la biodiversité et les besoins humains (y compris ceux liés à la santé des animaux domestiques) lors de l’élaboration de solutions aux menaces liées aux maladies infectieuses.
  7. Réduire la demande et mieux réglementer le commerce international d’animaux sauvages vivants et de viande de brousse.
  8. Limiter l’abattage massif d’espèces sauvages en liberté pour lutter contre les maladies aux situations où il existe un consensus scientifique international multidisciplinaire selon lequel une population d’animaux sauvages constitue une menace urgente et importante pour la santé humaine, la sécurité alimentaire ou la santé des animaux sauvages en général.
  9. Accroître les investissements dans les infrastructures mondiales de santé humaine et animale en fonction de la gravité des menaces de maladies émergentes et résurgentes qui pèsent sur les personnes, les animaux domestiques et les espèces sauvages.
  10. Établir des relations de collaboration entre les gouvernements, les populations locales et les secteurs privé et public (c’est-à-dire sans but lucratif).
  11. Fournir des ressources et un soutien adéquats aux réseaux mondiaux de surveillance de la santé des espèces sauvages qui échangent des informations sur les maladies avec les communautés de la santé publique et de la santé animale agricole dans le cadre de systèmes d’alerte précoce pour l’émergence et la résurgence de menaces de maladies.
  12. Investir dans l’éducation et la sensibilisation de la population mondiale et influencer le processus politique afin de mieux faire reconnaître que nous devons mieux comprendre les relations entre la santé et l’intégrité des écosystèmes pour réussir à améliorer les perspectives d’une planète plus saine.

Seul le point 10 est susceptible d’être dangereux, à cause éventuellement de l’intervention du secteur privé, sinon, tout semble basé sur des intentions louables.

Tant que ceci reste dans le domaine scientifique, avec échange des observations, et que les décisions politiques restent du domaine national, il n’y a rien à redire.
Mais si un organisme non national, géré par des fonctionnaires non élus et ne devant rendre aucun compte, subsidié principalement par des fonds privés, prend le contrôle de toutes les décisions politiques relatives aux réponses à apporter aux résultats des observations scientifiques, c’est beaucoup plus problématique.
C’est ce qui se passe avec l’inclusion du concept One Health dans l’Article 5 de la Convention Pandémie de l’OMS.

Article 5. Une seule santé

  1. Les Parties s’engagent à promouvoir une approche « Une seule santé » pour la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies, reconnaissant l’interconnexion entre les personnes, les animaux et l’environnement, qui soit cohérente, intégrée, coordonnée et collaborative entre toutes les organisations, secteurs et acteurs concernés, en tenant compte compte des circonstances nationales.
  2. Les Parties s’engagent à identifier et à lutter contre les facteurs déterminants des pandémies ainsi que l’émergence et la réémergence de maladies à l’interface homme-animal-environnement en introduisant et en intégrant des interventions dans les plans pertinents de prévention, de préparation et de réponse aux pandémies.
  3. Chaque Partie protège, conformément à son contexte national, la santé des personnes et des animaux et la préservation des végétaux, avec le soutien de l’OMS et d’autres organisations internationales compétentes, en :
    (a) mettant en œuvre et examinant régulièrement les politiques et stratégies nationales pertinentes qui reflètent une approche « Une seule santé » en ce qui concerne la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies ; pertinentes ???
    (b) promouvant l’engagement efficace et significatif des communautés dans l’élaboration et la mise en œuvre de politiques, de stratégies et de mesures visant à prévenir, détecter et répondre aux épidémies ; et
    c) promouvant ou établissant des programmes conjoints de formation et de formation continue « One Health » pour les personnels de santé humaine, animale et environnementale, afin de renforcer les compétences, capacités et aptitudes pertinentes et complémentaires.
  4. Les modalités, termes et conditions ainsi que les dimensions opérationnelles de l’approche « Une seule santé » seront définies plus en détail dans un instrument prenant en compte les dispositions du RSI (2005) et qui sera opérationnel d’ici le 31 mai 2026.

Les points 1 à 3 ne posent pas beaucoup de problème, à part le terme « pertinentes » qui reste très subjectif. Mais le point 4 c’est autre chose. Car il faut le placer dans le contexte de tout le reste du document et du Règlement sanitaire international qui est en cours d’amendement. Or l’évolution de ces deux documents posent de grands problèmes de transparence et soulèvent de nombreuses contestations de par le monde.
En effet, malgré le manque de transparence de l’OMS à ces sujets, et le silence des media officiels à leur propos, des groupes de citoyens se sont mobilisés avec plus ou moins de succès pour avertir de la situation. Et dans ces milieux qui refusent l’omerta et qui se tiennent informés du mieux qu’ils peuvent, les informations circulent quand même.
L’assemblée mondiale de la Santé se tiendra à Genève du 27 mai au 1er juin pour discuter de ces points. Mais il semble qu’il n’y ait pas eu d’accord dans le délai légal pour pouvoir valider ces documents. Croisons les doigts.

Références

  1. Schwabe CW, Veterinary Medicine and Human Health 3rd Edition 1984.
  2. « Zoonoses and Medicine as Social Science: Implications of Rudolf Virchow’s Work for Understanding Global Pandemics », Abigail Nieves Delgado & Azita Chellappoo, The Viral Politics of Covid-19, Part of the book series: Biolegalities ((BIOGA)) (https://link.springer.com/chapter/10.1007/978-981-19-3942-6_5)
  3. les 12 concepts de Manhattan : https://oneworldonehealth.wcs.org/About-Us/Mission/The-Manhattan-Principles.aspx

Et encore
A history of One Health
B.R. Evans, F.A. Leighton
Rev. sci. tech. Off. int. Epiz., 2014, 33 (2), 413-420

L’enfumage de l’OMS

Danger: tous les États semblent s’accorder sur le fait que l’OMS détient l’expertise totale en ce qui concerne ce qui « devrait » être fait en terme de santé. Et même si certains États se dédouanent d’une soumission quelconque à l’OMS, il n’en reste pas moins que l’OMS garde cet aura de « divine parole ».

Danger 1: au sujet des amendements au RSI (Règlement sanitaire international)

Il n’y a aucune transparence concernant le processus associé aux amendements du RSI:

  1. les états membres ne veulent pas que le public sache qui a demandé les changements
  2. la date d’échéance pour pouvoir soumettre le texte final est dépassée mais il est soupçonné que ça soit quand même envisagé
  3. la dernière version qui sera soumise pour approbation n’est pas disponible (seule une version qui a « fuité » est disponible)

Ce troisième point fait que le public s’élève contre des propositions d’amendements qui sont devenues obsolètes dans la nouvelle version, ce qui décrédibilise toutes les pétitions « anti » mises sur pied et laisse entendre que l’adoption par l’AMS (Assemblée mondiale de la santé, organe de gouvernance de l’OMS) n’a pas de raison de ne pas se faire, même si légalement les dates d’échéance sont dépassées.
Il ne faut pas oublier que, parallèlement au travail sur les amendements, il y a celui sur l’Accord Pandémie, qui doit aussi être soumis à la même 77e assemblée de l’AMS fin mai début juin 2024.

Danger 2: l’Accord Pandémie

Cet accord est en fait une convention-cadre générale qui postpose tous les détails importants à plus tard et exige donc que les États membres s’y engagent sans vraiment savoir. De plus, certains articles ressemblent fortement à des bases de lancement pour la distribution des produits Big Pharma avalisés. C’est une plateforme de commerce pour l’OMS et les oligarques qui la financent.

MAIS DÉVELOPPONS MAINTENANT.

L’OMS travaille actuellement sur deux voies parallèles bien qu’interconnectées: les amendements au Règlement sanitaire international (RSI, ou IHR en anglais), lancé depuis janvier 2022 par une première demande officielle des USA, et l’Accord Pandémie, travail mené par l’Organe intergouvernemental de négociation (OIN, INB en anglais) – établi par les États membres de l’OMS lors d’une session extraordinaire de l’Assemblée mondiale de la santé (AMS, WHA en anglais; organe de gouvernance de l’OMS) en décembre 2021.

Les amendements au RSI

NOTA BENE:
L’OMS définit le RSI comme :
Le RSI est un instrument de droit international juridiquement contraignant pour 196 pays, dont les 194 États membres de l’OMS. Le RSI est né de la réaction aux épidémies mortelles qui ont autrefois ravagé l’Europe. Il crée des droits et des obligations pour les pays, notamment l’obligation de notifier les évènements de santé publique. Le règlement définit également les critères permettant de déterminer si un évènement particulier constitue ou non une « urgence de santé publique de portée internationale ».

La dernière version date de 2005. Il peut être soumis à révision par l’intermédiaire de demande d’amendements de la part d’un membre.

Les États-Unis ont lancé la demande d’amendements et proposé de nouveaux textes, par une lettre adressée à l’OMS datée du 18/01/2022. Ces amendements sont soumis et admis officiellement à l’Assemblée mondiale de la Santé (AMS, WHA en anglais) lors de sa 75e session du 12/04/2022, avec une déclaration conjointe mettant sur pied le Groupe de Travail sur les Amendements au RSI (WGIHR). Dans le cadre du WGIHR, les 196 États parties au RSI (y compris les 194 États membres de l’OMS) examinent plus de 300 propositions d’amendements à 33 des 66 articles du RSI et à 5 de ses 9 annexes, ainsi que 6 nouveaux articles et 2 nouvelles annexes.

Comment les amendements sont acceptés ? (c’est comme ça depuis 1948).

Dès que la demande de changement est adressée à l’OMS, puis aux États membres lors de l’Assemblée générale qui suit, ces mêmes États membres ont 18 mois pour refuser ces amendements, ce qui, dans le cas actuel, nous menait au 1er décembre 2023 pour explicitement dire NON ; sinon, ces amendements sont considérés comme acceptés par les États qui n’ont pas réagi. (voir Article 61 du RSI).

Ceci signifie que le pouvoir de l’État concernant les Règles sanitaires internationales est abandonné aux mains d’un ou plusieurs délégués choisis par les Gouvernements (pouvoir exécutif!) de ces États pour siéger au sein de l’AMS. Or, normalement, le pouvoir législatif est aux mains du Parlement ou Sénat ou Congrès. Mais ici, non. Ce sont des délégués qui vont décider si les amendements sont OK ou pas, et l’État dont ils dépendent leur fait confiance. PAS BESOIN DE SIGNATURE POUR VALIDER CES AMENDEMENTS, PAS DE VOTE AU PARLEMENT, JUSTE LA POSSIBILITÉ DE DIRE NON DANS UN LAPS DE TEMPS DONNÉ ….

L’évolution du travail sur le RSI

Un mot sur seulement deux amendements tels que présentés dans la seule version publique ce 15/04/2024 (allez voir le reste).
Ils sont disponibles à l’URL https://apps.who.int/gb/wgihr/
Dans l’Article 1, l’expression « sans engagement » (« non-binding ») ÉTAIT supprimée partout, ce qui laissait présager d’un engagement de la part des États à se conformer à ces règles. ADIEU LA SOUVERAINETÉ DES ÉTATS, BONJOUR L’ASSUJETTISSEMENT À L’OMS …
Dans l’Article 3, « dans le plein respect de la dignité, des droits de l’homme et des libertés fondamentales des personnes » ÉTAIT supprimé et remplacé par « sur la base des principes d’équité, d’inclusivité, de cohérence … ». Peut-on imaginer que l’équité soit équivalente au respect de la dignité. L’équité risque bien de signifier « la même chose pour tout le monde », ce qui est loin du respect de la différence.
Et beaucoup d’autres amendements, qui donnaient à l’OMS un très grand pouvoir, avaient été apportés.

OUI MAIS !! ÇA A CHANGÉ !! PAR L’INTERVENTION DU COMITÉ D’EXAMEN, MIS EN PLACE EN FÉVRIER 2023.

ET LES AFFIRMATIONS PERSISTANTES SELON LESQUELLES LES NÉGOCIATIONS DE L’OMS SUR LE RSI CONSTITUENT UNE ATTAQUE CONTRE LA SOUVERAINETÉ NATIONALE SONT DEVENUES DES FAUSSES PISTES, DES LEURRES.

Cette argumentation se basait essentiellement sur les versions publiques disponibles des amendements au RSI.

PETIT RAPPEL

En septembre 2022, beaucoup d’États ont soumis des centaines d’amendements au RSI. Ils sont restés hors de portée du public jusqu’en décembre 2022.

Dans cette version, il y avait des choses extrêmement délétères. Il y avait notamment la suppression de « non contraignant » dans les définitions des recommandations, la suppression de « dans le plein respect de la dignité, des droits de l’homme et des libertés fondamentales des personnes », réduction de 18 à 10 mois du délai de rejet d’un amendement, réduction du délai d’entrée en vigueur des recommandations.

Le 6 février 2023, le Comité d’examen des amendements au RSI donne son opinion sur ce que les Nations ont soumis à l’OMS. Son rapport dit explicitement qu’il ne faut pas toucher à la dignité, aux droits humains et à la liberté. De plus, rendre les recommandations obligatoires va changer complètement la nature du RSI. Donc il faut y renoncer. D’autres changements ou adaptations des amendements les ont rendus tout-à-fait « acceptables », mais tout ça est invisible actuellement. Ça fait un an que ces remises en questions ont eu lieu. MAIS SECRÈTEMENT !!! C’est par un hasard ou une action « WIKILEAKS » que le projet de travail sur les amendements est arrivé dans les mains de quelques personnes qui l’ont donc publié. Les dernières dates de réunion de ce groupe de travail sur les amendements sont du 22 au 26 avril. De plus, pour que le texte final du nouveau RSI soit validé par l’AMS (organe de gouvernance de l’OMS) lors de sa prochaine séance, du 27 mai au 1 juin 2024, ce texte devait être officiellement remis à l’OMS le 27 janvier 2024, ce qui n’a pas été possible. Ils ont raté la date d’échéance. Mais, ils vont probablement essayer de le soumettre quand même pour approbation, sans que le public ait été au courant de ce qui se trouve réellement dans ce texte.

Or il se fait que les pétitions qui circulent, y compris la version initiale de la mienne, se basent sur le dernier document public disponible. Il sera facile de démonter toute contestation des amendements basée sur ces pétitions puisqu’elles font référence à des textes obsolètes.

On se focalise sur des points qui ne se trouvent plus dans la version « wikileaked ». Les arguments soulevés ont alors perdu leur bien-fondé et cet argument peut servir à faire adopter le nouveau RSI puisqu’en fait, on « aboie en-dessous du mauvais arbre« . On leur reprochait d’enlever la souveraineté des États dans l’ancienne version. Dans la nouvelle secrète, ils changent, notamment, deux articles pour, au contraire renforcer, cette souveraineté. Déjà dans les articles non changés, il est permis aux États de forcer les voyageurs étrangers arrivant sur leur sol , à certaines mesures du style vaccination obligatoire, etc. Avec les ajouts aux articles 24 et 27, les états accueillants pourront maintenant utiliser, « le cas échéant » (qu’est-ce que ça recouvre?), l’isolement et la quarantaine contre les arrivants, ce qui n’était pas prévu dans les anciens amendements. Donc, les États peuvent être rassurés, on renforce en fait leur souveraineté puisque ce sont eux qui vont décider de ce qui est approprié ou non pour appliquer ces mesures. Il ne faut pas oublier que ce qu’on appelle « isolement » s’applique aux personnes malades, mais la « quarantaine » s’applique aux personnes « suspectées » … Ça veut dire que 194 Membres de l’OMS sont d’accord qu’un autre État prenne des mesures coercitives sérieuses à l’égard d’un de ses concitoyens sur simple base de suspicion … Mais la souveraineté est sauve.

En fin de compte, les contestations diverses contre les amendements au RSI tombent plus ou moins.
Pour mieux faire passer le reste ?

L’Accord Pandémie

Car oui, il y a l’ « Accord pandémie », qui fait aussi référence au RSI.

Cet Accord a été désiré par les Nations pauvres pour avoir un accès équitable aux médicaments et vaccins divers. C’est évidemment légitime.

Mais c’est malheureusement devenu une plateforme alimentant la cupidité des Big Pharma et des oligarques locaux de mèche. Il s’agit de la gestion des découvertes des nouveaux pathogènes mises à disposition des Big Pharma par l’intermédiaire de l’OMS qui se chargera de distribuer les « bons produits soignants » à tous.

Ci-dessous, pour les courageux qui sont restés jusqu’ici, quelques commentaires repris et traduits de l’excellent travail de James Roguski.

Dans une tentative pathétique de masquer son échec total, l’organe intergouvernemental de négociation a tellement échoué qu’il n’a d’autre choix que de proposer aux Nations de signer un document inachevé et d’accepter de reporter les détails dans un avenir très lointain.

Ils ont toujours voulu parvenir à un accord vide afin de mettre en place une convention-cadre et une toute nouvelle bureaucratie (la conférence des parties) qui serait habilitée à se réunir chaque année dans un avenir lointain.

Ils savent qu’ils ne peuvent pas nous montrer les détails de ce qu’ils veulent vraiment faire. Ils proposent un accord incomplet et édulcoré dans l’espoir de pouvoir prendre des décisions à l’avenir, en espérant que nous n’y prêterons pas attention, puisque la convention aura déjà été signée et engagera les parties.

Comme prévu, l’organe intergouvernemental de négociation tente de faire traîner les choses en longueur en retardant les décisions, notamment sur les points suivants :

Article 5. Une seule santé

  1. Les modalités, les conditions et les dimensions opérationnelles de l’approche « Une seule santé » seront précisées ultérieurement dans un instrument qui tient compte des dispositions du RSI (2005) et qui sera opérationnel d’ici au 31 mai 2026.

Article 6. Préparation, mise en route et résilience des systèmes de santé

  1. Dans le but de promouvoir et de soutenir l’apprentissage entre les Parties, les meilleures pratiques, la responsabilisation et la coordination des ressources, un système inclusif, transparent, efficace et efficient de suivi et d’évaluation de la prévention, de la préparation et de l’intervention en cas de pandémie sera élaboré, mis en œuvre et régulièrement évalué par l’OMS en partenariat avec les organisations concernées, en s’appuyant sur les outils pertinents, selon un calendrier à convenir par la Conférence des Parties.

Article 12. Accès et partage des avantages

  1. Les modalités, les conditions et les dimensions opérationnelles du système PABS (NDLA: système PABS: système d’accès aux agents pathogènes et de partage des avantages de l’OMS) seront définies plus précisément dans un instrument juridiquement contraignant, opérationnel au plus tard le 31 mai 2026.

Article 13. Chaîne d’approvisionnement et logistique
NDLA: cet article détaille le réseau mondial de la chaîne d’approvisionnement et de la logistique (le réseau), créé pour « améliorer l’accès équitable, rapide et abordable aux produits de santé liés à la pandémie »; et au milieu de ces détails d’approvisionnement, un petit entrefilet concernant les effets délétères … Pourquoi cette proposition pathétique 6. est-elle littéralement enterrée dans cet article ? Pour mieux l’enterrer précisément mais faire semblant qu’on pense quand même aux victimes éventuelles ?

  1. Un système multilatéral de gestion des indemnisations et des responsabilités liées aux vaccins et aux produits thérapeutiques en cas de pandémie est envisagé.

Article 20. Financement durable

  1. L’Instance [de coordination financière] fonctionne sous l’autorité et la direction de la Conférence des Parties et est responsable devant elle. La Conférence des Parties adopte le mandat de l’Instance [de coordination financière] et les modalités de son fonctionnement et de sa gouvernance dans les 12 mois qui suivent l’entrée en vigueur de l’Accord de l’OMS sur les pandémies. (NDLA: … 12 mois ! ils ne veulent pas qu’on voit ce qu’ils font de cet argent …)

Article 21. Conférence des parties

  1. La Conférence des Parties adopte par consensus ses propres règles financières et celles régissant le financement des organes subsidiaires qu’elle peut créer, ainsi que les dispositions financières régissant le fonctionnement du Secrétariat.

Et, pour finir … Malgré toutes les tentatives susmentionnées pour retarder et dissimuler les détails de l’accord en les reportant à l’avenir, le nouveau projet de « Proposition d’accord de l’OMS sur les pandémies » pourra être signé par les nations le 17 juin 2024.

Article 33. Signature

  1. Le présent accord est ouvert à la signature au siège de l’Organisation mondiale de la santé à Genève, après son adoption par l’Assemblée mondiale de la santé à sa soixante-dix-septième session, du 17 juin 2024 au 28 juin 2024, puis au siège de l’Organisation des Nations unies à New York, du 8 juillet 2024 au 7 juillet 2025.

Article 35. Entrée en vigueur

  1. Le présent accord entre en vigueur le trentième jour suivant la date de dépôt du soixantième instrument de ratification, d’acceptation, d’approbation, de confirmation formelle ou d’adhésion auprès du dépositaire.

MAIS LE CÔTÉ MERCANTILE DE L’ACCORD APPARAÎT DANS LES ARTICLES 10 ET 11 !!!

Article 10. Production durable et géographiquement diversifiée

  1. Les parties s’engagent à assurer une répartition géographique plus équitable et à augmenter la production mondiale de produits liés à la pandémie, à accroître l’accès durable, opportun, juste et équitable à ces produits, ainsi qu’à réduire l’écart potentiel entre l’offre et la demande pendant les pandémies.
  2. Les parties, en collaboration avec l’OMS et d’autres organisations compétentes :
    (a) prennent des mesures, en coopération avec les organisations régionales, pour soutenir, maintenir et renforcer les installations de production aux niveaux national et/ou régional, en particulier dans les pays en développement, et pour faciliter l’augmentation de la production de produits liés à une pandémie pendant les situations d’urgence, notamment en encourageant et/ou en stimulant les investissements publics et privés visant à créer ou à développer des installations de fabrication économiquement viables pour les produits de santé concernés ;
    (b) facilitent le fonctionnement continu et durable des installations visées au paragraphe 2, point a), du présent article, notamment en encourageant la transparence des informations pertinentes non protégées sur les produits et matières premières liés à la pandémie dans l’ensemble de la chaîne de valeur ;
    … et ça continue comme ça dans les sous-points c .. f, dont le très beau e :
    (e) faciliter et soutenir l’autorisation des produits liés à la pandémie fabriqués par les installations visées au paragraphe 2, point a), du présent article ; et
  3. Chaque partie encourage les investissements des secteurs public et privé visant à créer ou à développer des installations de fabrication de produits liés à la pandémie, en particulier les fabricants régionaux basés dans les pays en développement.

Article 11. Transfer of technology and know-how

Aller voir, il est long mais explicite !

Ces articles 10 et 11 ne sont pas liés à notre santé mais surtout à un contrat mercantile !!!

MAIS QUI NOUS PARLE DE TOUT ÇA ?

Très peu de media …

Et encore moins nos magnifiques représentants élus !

Mais merci à vous d’avoir tout lu. Aller encore plus loin en partageant éventuellement.

Le mouvement RMC

Récemment, j’ai été enthousiasmée par ma découverte du livre « Reprise en main citoyenne » de Michel Bureau (Ed Arckadia, janvier 2024), servant de base fondatrice au mouvement éponyme, RMC.

J’y suis très sensible parce que l’auteur, médecin et philosophe, décrit la démocratie dans laquelle les futurs citoyens de Pana, mon roman, vont vivre.

Pour moi, il s’agissait d’une utopie, comme je le présente dans la page d’accueil du site web associé au roman; mais des courageux ont osé mettre ce projet en route ici, en Belgique en plus ! Le rêve devenant réalité ! Je croise les doigts pour que ce mouvement grandisse et se développe dans la plus grande harmonie possible.

Par un travail intelligent et clair, le groupe des premiers membres a réussi l’exploit d’obtenir suffisamment de signatures pour constituer deux listes fédérales pour la Chambre des Représentants (Circonscription de Liège-liste 23 et Circonscription du Brabant-Wallon-liste 22) et quatre listes régionales au Parlement Wallon (Circonscription de Verviers-liste 23, Circonscription de Liège-liste23, Circonscription de Namur-liste23, Circonscription de Huy-Waremme-liste 23), tout ça en moins de trois mois. FÉLICITATIONS À CES MILITANTS DE LA PREMIÈRE HEURE !

COVID-19: petit éclairage sur des actions de résistance à la pensée unique

Au fur et à mesure que je cherche des informations, je me rends compte qu’il y a beaucoup de personnes et d’associations qui résistent à l’appel de la doxa de ce monde corrompu. J’utilise ce terme fort à dessein, non pas dans son sens extrêmement restreint actuellement, sous-entendant presque toujours « acheté » ou « vendu », mais dans son sens beaucoup plus large de abîmé, décomposé, dénaturé, détérioré, etc. On est devenu (ou toujours été?) « con » dans le sens très bien développé par Jacques Généreux dans un entretien vidéo récent (26/11/2022) « La bêtise a pris le pouvoir ! Comprendre le cerveau de nos élites » .

Les listes ci-dessous sont très personnelles et très petites car je trouve ces noms, ces livres, articles ou vidéos le plus souvent par hasard.
Néanmoins, je les mettrai à jour à chaque fois que je trouverai un autre trésor.

Les personnalités

Mis à part le Professeur Didier Raoult, LA personnalité de premier rang qui, bien que ne voulant jamais entrer dans le débat politique, s’est toujours trouvée attaquée de toutes parts parce que très ferme sur sa position scientifique et médicale, je dresse ma liste personnelle des personnalités que j’ai découvertes au fur et à mesure de mes lectures, et que j’admire pour leur rigueur et leur courage.

Les deux premières personnes que j’ai remarquées, attirant l’attention sur les dangers de l’attitude officielle adoptée, sont les suivantes.

Le Professeur Christian Perronne, Professeur de maladies infectieuses et tropicales à l’université de Versailles et chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches jusqu’en décembre 2020, avec une interview du 02/06/2020 « Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? »

Le Dr Christian Velot, généticien moléculaire à l’université Paris-Saclay et Président du Conseil Scientifique du CRIIGEN, dont le ne cite que deux présentations: « COVID-19 : Les Technologies Vaccinales à la loupe » (26/12/2020) et « Ne faisons pas un remède pire que le mal » (29/06/2021).

Ensuite, je veux saluer la ténacité et le courage d’une multitude d’autres personnes, connues ou moins connues.

Le Dr Michel Bureau, neurologue belge, diplômé en neurochimie et en philosophie, il s’est immédiatement positionné de manière claire pour une prise en charge des patients COVID, à l’encontre de toutes les directives mortifères émises par nos Ministères de la Santé, il est coordinateur de la Commission Citoyenne COVID CoCiCo, composée d’experts belges, français et luxembourgeois; sous l’égide de la CoCiCo, il est aussi le coordinateur scientifique qui a conduit à la rédaction du livre collectif « COVID-19 : crise sanitaire ? crise sociétale ?« , Ed. Medicatrix 2022.

Cécile Maïchak, notamment pour les doctothons qu’elle a organisés en décembre 2021 et 2022.

Le Dr Benoît Ochs, médecin généraliste luxembourgeois, suspendu pour un an par l’Ordre des médecins en 2021. Non seulement il a continué à soigner ses patients malgré les avis contraires des autorités sanitaires, mais il a également alerté sur les anomalies qu’il avait détectée chez ses patients vaccinés. Il se défend actuellement dans une procédure en justice.

Le Dr Louis Fouché, médecin anesthésiste-réanimateur français, qui remet en question la politique sanitaire depuis le début de la crise COVID, fonde le collectif ReInfoCovid France. Avec Stéphane Chatry, ils ont écrit un livre et réalisé un long-métrage du même nom: Tous résistants dans l’âme.

Le Dr Geert Vanden Bossche, vétérinaire et docteur en virologie belge, il critique la politique COVID des gouvernements. Il met en garde en particulier contre les risques de vaccination des enfants.

Le Dr Amine Umlil, pharmacologue et juriste français, révoqué du corps des praticiens hospitaliers le 4 février 2023 pour « des actions de propagande anti-vaccinale durant la crise sanitaire ». Et également convoqué le 19/10/2023 à Paris devant la Chambre de discipline de l’ordre national des pharmaciens, qui rend, le 6/11/2023, sa décision sur le fond alors qu’elle ne pouvait pas le faire ! on est dans Kafka …

Le Dr Alain Colignon, chirurgien vasculaire belge. Révolté par les injonctions venues d’en haut, il a osé critiquer l’Ordre des médecins et la ligne officielle. Il a continué à exercer selon la déontologie, assumant tout à fait ce qu’on lui a interdit de faire. Il a été suspendu pour deux ans du droit d’exercer l’art médical. Il a créé le nouvel Ordre Universel des Praticiens de la Santé (OUPS).

La Dr Laurence Kayser, gynécologue belge, comparait en appel devant la chambre disciplinaire de l’Ordre des médecins le 7/11/2023. En première instance, elle avait été condamnée à trois mois de suspension pour son franc-parler et sa critique de la politique sanitaire. La docteure Kayser a eu le tort de dire en public :
1) qu’il fallait soigner les malades du Covid et non refuser de les recevoir en les renvoyant chez eux avec du paracétamol,
2) que les vaccins du Covid provoquent des effets secondaires graves chez un nombre anormalement élevé de vaccinés, et elle l’a dit en citant… les chiffres officiels !

Les auteurs et leur ouvrage

Anne Dumont, ingénieure civile et assistante sociale belge, COVID-19, des experts et ministres dignes de confiance ?, Medicatrix, 15/10/2022.

Pierre Chaillot, statisticien français, Covid 19, ce que révèlent les chiffres officiels, L’Artilleur, 18/01/2023.

Alexandra Henrion-Caude, docteure généticienne franco-britannique, Les apprentis sorciers, Albin Michel, 08/03/2023.

Christine Cotton, biostatisticienne française, Tous vaccinés, tous protégés ?, Tredaniel La Maisnie, 08/06/2023.

Martin Zizi, docteur en biophysique, professeur de physiologie, Lettre au pleurnichard du 16 rue de la Loi et au Peuple Belge !, contenant les liens vers les documents scientifiques envoyés dès juin 2020 !

M.Bureau, L. Annemans, F.Caruso, C.Cotton, C.Delrée, D.Doat, C.Fallon, F.Goaréguer, JM.Longneau, P.Meyer, L.Mucchielli, E.Paul, B.Rentier, M.Rosenzweig, N.Thirion, M.Wathelet, M.Zizi, 19 co-auteurs et experts, COVID-19. Crise sanitaire? Crise sociétale?, Ed. Medicatrix, 15/10/2022

Les associations et collectifs

Covidrationnel est une équipe interdisciplinaire principalement composée de professeurs et chercheurs d’universités belges, visant à apporter des éclairages, réflexions, questionnements ou solutions transversales et complémentaires sur la crise de la COVID en Belgique.

Bon Sens Belgique est née en 2020 du rassemblement de quelques citoyens déroutés par la gestion de la crise COVID, abasourdis face à une société qui, presque entière, semblait avoir perdu tout bon sens. Rassembler, informer, réinformer, partager pour ensemble garder notre bon sens, et si possible contribuer à ramener un peu de lucidité autour de nous, telle est la mission que se fixe Bon Sens Belgique. À noter par exemple, la distribution par l’association d’un Formulaire de consentement éclairé et de responsabilité civile et pénale.

ReInfoSanté Belgique est un collectif belge de soignants, médecins et scientifiques universitaires qui désire mener des actions de ré-information sur la crise sanitaire alors que les médias officiels font de la désinformation systématique, et également dire « non » aux abus de pouvoir des autorités sanitaires et politiques, demander l’ouverture d’un véritable débat démocratique.

Notre Bon Droit, communauté belge autour des enjeux démocratiques soulevés par les crises successives auxquelles nous devons faire face.

CoCiCo est un groupe d’experts de disciplines diverses ayant pour but de fournir de manière transparente, toutes les informations utiles dans les domaines du droit, de la médecine et de la science, pour que nos autorités et les citoyens puissent comprendre, analyser et se faire une opinion éclairée des enjeux liés à la crise sanitaire du Covid.

Excès de mortalité ? Pfff c’est rien ! Complotiste va !

J’entends parler d’excès de mortalité depuis 2022, par la chaîne Youtube du Dr John Campbell.

Un petit mot pour le présenter, à ma façon.

C’est un YouTuber anglais et éducateur infirmier à la retraite connu depuis 2008 pour ses vidéos proposant des conférences éducatives sur des sujets liés aux sciences de la santé et aux soins infirmiers. Dès le début de 2020, il s’est consacré à la COVID-19; il prodiguait les conseils mesurés fournis par son ministère de la santé.

Les premières vidéos de lui que j’ai suivies étaient extrêmement prudentes et se basaient très souvent sur ce que les documents officiels présentaient. Il restait très consensuel avec la ligne « officielle » de l’époque, même si il ne se privait pas de pointer des questions sur quelques « bizarreries ». À cette époque, il n’était pas du tout « suspect », ou « complotiste ».

Une des premières videos où j’ai pu penser qu’il « virait complotiste » date du 13/06/2021 et met en évidence un effet secondaire possible des vaccins à ARNm: « CDC, Friday 18th June, Review potential link between heart inflammation and mRNA vaccines » (CDC, vendredi 18 juin, Examen du lien potentiel entre l’inflammation cardiaque et les vaccins à ARNm). Ce virage est confirmé aujourd’hui par Wikipedia qui l’accuse de désinformation ! MAIS rappelons que Freddie Sayers lui-même, cofondateur de Wikipedia, affirme qu’il n’a plus confiance dans les informations prodiguées par l’encyclopédie participative. Il explique que la ligne éditoriale a perdu sa neutralité et que Wikipedia est devenu un instrument de propagande pour les industriels et les partis politiques.

Nonobstant l’avis de Wikipedia (oui je crois que je suis aussi complotiste …), je continue à le suivre car il source ses vidéos et on peut aller contrôler soi-même.

Revenons à ce fameux excès de mortalité observé. Voici quelques vidéos épinglées depuis fin 2022.

« Excess deaths, the data », vidéo du 28/08/2022.

« Record excess deaths in Europe », vidéo du 18/09/2022.

« Excess deaths in all age groups », vidéo du 11/01/2023.

« Excess deaths high, covid symptoms mild », vidéo du 30/03/2023.

« International excess deaths », vidéo du 11/06/2023.

Au début, je me disais que c’était dû à la mauvaise prise en charge des malades autres que « covideux », c’est-à-dire tout ce qui pouvait être lié à un non suivi des malades non infectieux (cancers, problèmes cardiaques,etc.). Mais à y réfléchir, cette mortalité excessive aurait dû finir par se stabiliser, ce qui n’est manifestement pas ce qui se passe.

Voici encore quelques liens « officiels » intéressants à consulter (de Eurostat et Euromomo).

Excess mortality hits +16%, highest 2022 value so far.

EU excess mortality above the baseline in May 2023.

Euromomo: graphs and maps. Avec notamment les deux graphes que j’en ai extraits: suivi-mortalite-0-44ans_2017-2023 et suivi-mortalite-45-84ans_2017-2023.

Remarque pour ces deux derniers graphes:

suivi-mortalite-0-44ans_2017-2023 : au début du covid (2020), la population en-dessous de 14 ans ne risquait rien (moyenne de mortalité en baisse malgré la pandémie !); pourquoi les vacciner ? Idem pour les 15-44 ans où la mortalité ne change pas beaucoup par rapport aux deux années précédentes.

suivi-mortalite-45-84ans_2017-2023 : la mortalité augmente pour les tranches d’âge au-dessus de 45 ans à partir de 2020, avec un pic plus important en 2020, certainement dû à la covid, mais restant important en 2021, 2022 et 2023 ! alors que le pourcentage de population vaccinée est important (près de 80% de la tranche d’âge 45-84).

Quelques réflexions, selon l’hypothèse envisagée.

Hypothèse 1: les vaccins restent efficaces et protègent bien. Et de toute façon, avec le temps, la virulence du virus est considérablement atténuée.
Question: pourquoi cet excès de mortalité ?

Hypothèse 2: les vaccins ne ciblent plus les « bons » variants et ne sont plus aussi efficaces.
Question: vu que la sévérité de la covid est beaucoup moindre, ça ne devrait pas poser trop de problème. Alors pourquoi cet excès de mortalité?

Hypothèse 3: les vaccins ne protègent pas du tout.
Question: pourquoi continuer à se faire vacciner ?

Finalement, ne faudrait-il pas comprendre d’où vient cet excès de mortalité et prendre ce problème en considération pour tenter d’y apporter une solution ?

Apparemment, les pouvoirs publics font l’autruche, peut-être de peur de devoir reconnaître leurs erreurs ?

MAIS au moins y a-t-il eu une intervention possible au Parlement britannique, concernant ce sujet, grâce à la ténacité et au courage du parlementaire Andrew Bridgen.

Son intervention a été finalement acceptée après 20 refus et vous pouvez la suivre par ce lien « Parliamentary speech on excess deaths ».

Ce qui me choque c’est le contraste ÉNORME entre le « je m’en foutisme » de la classe politique (assemblée vide !) et le soucis de la population, à mesurer par la clameur audible des applaudissements malgré la grosse vitre de séparation avec le local du Parlement, alors que le sujet est TRÈS préoccupant!!!

Un autre médecin anglais, le Dr Philip McMillan, est également préoccupé par ce problème : « Are Excess Deaths being Ignored across the World? »; il analyse notamment brièvement la réponse de l’opposition à Andrew Bridgen; intéressant. (NB: j’adore son « Elephant in the room » qui remplace le vocable « vaccin covid » !!! pour éviter la censure de Youtube)

Enfin, grâce à des données anglaises extrêmement bien étudiées et analysées, Pierre Chaillot, auteur de l’excellent livre « Ce que révèlent les chiffres officiels », éd. L’artilleur (18/01/2023), nous démontre que ce sont les vaccinés anti-covid qui meurent le plus toute cause confondue !! Mais rappelons qu’un chercheur liégeois, Patrick Meyer, signalait, dans un article très documenté portant sur des données de 2021 (et oui, déjà !!), qu’on pouvait suspecter que le vaccin ne serait pas utile, et même peut-être délétère.

Et chez nous, on dort ?

NON, PAS TOUT LE MONDE !

L’association « Notre Bon Droit » a déposé une plainte une plainte pénale contre l’AFMPS (Agence fédérale des médicaments et des produits de santé) pour manque de transparence et non-respect des règles dans la gestion des vaccins Covid19.

Bravo à cette association, à suivre et à soutenir !

Non, non et non aux amendements aux RSI de l’OMS

Depuis plusieurs mois, je suis très inquiète de ce qui se prépare à l’OMS, par l’intermédiaire notamment de la révision des Règles Sanitaires Internationales (RSI).

Cette révision va très dangereusement vers la démission de l’autorité des États au profit de cette organisation qui, rappelons-le, est non élue, non responsable vis-à-vis des citoyens du monde et surtout financée en grande partie par des investisseurs privés dont les buts ne sont peut-être pas désintéressés ! 20% des fonds sont des contributions statutaires et le reste provient de contributions volontaires (dont Bill Gates et l’industrie pharmaceutique GAVI sont de beaux exemples) assignées très souvent à des programmes précis (genre développement de vaccins expérimentaux).

Si, au départ, il est clairement souhaitable de pouvoir établir un consensus mondial sur des règles sanitaires basées sur des connaissances scientifiques établies, de pouvoir échanger rapidement des informations concernant la propagation de nuisibles, il est par contre dangereux d’imposer à chaque État les mêmes façons d’aborder un problème de santé.

L’idée « One Health » à appliquer à tous les citoyens de la même façon est stupide et dangereuse.

Quand on regarde de plus près les amendements actuellement aportés aux RSI, on peut se dire que Orwell est un enfant de cœur décrivant un monde de bisounours.

Notamment, il faut savoir que :

  • le terme « non contraignant » (non-binding en anglais) a été retiré de l’article 1
  • « dans le plein respect de la dignité, des droits de l’homme et des libertés fondamentales des personnes » a été supprimé dans l’Article 3,
  • « en tenant compte des vues de l’État partie concerné » a été supprimé dans l’Article 10,
  • un nouvel Article 13A dont le paragraphe 1 s’énonce « Les États Parties reconnaissent l’OMS comme autorité d’orientation et de coordination de l’action internationale de santé publique en cas d’urgence de santé publique de portée internationale et s’engagent à suivre les recommandations de l’OMS dans leur action internationale de santé publique. »,
  • et un grand nombre d’Articles où il apparaît que le Directeur-Général sera le juge de ce qui doit se faire et être décidé.

Rappelons que le processus d’adoption de ces amendements est très particulier.

En effet, ce ne sont pas les parlementaires des États qui décident et marquent leur accord. Un article de l’OMS stipule, depuis le début (et ça a été validé par tous les États depuis toujours), qu’ils seront acceptés s’il n’y a pas de refus explicite exprimé par l’autorité de ces États.

QUI NE DIT MOT CONSENT.

Dans cet état d’esprit, j’ai d’abord rédigé une pétition Non à l’accord pandémie de l’OMS, orientée vers les amendements.

Ensuite, dès le 12 mai j’ai fait part, par courrier électronique, de mon inquiétude à quelques sénateurs belges (voir le contenu de ce courrier), et plus tard aux chefs de partis francophones. Quelques uns ont eu l’amabilité de me répondre.

Il y a quelques jours, j’ai encore pris l’initiative de m’adresser à eux (voir le contenu du courriel) pour leur signaler que l’échéance pour l’adoption de ces amendements approchait à grand pas: si l’État n’a rien dit avant le 1er décembre, il aura marqué son accord.

J’ai probablement peu de crédit mais j’ai au moins la satisfaction d’avoir effectué ma part de colibri.