Le monde s’éveille à propos de l’OMS

Je ne suis pas isolée dans ma grande peur de la façon de l’OMS risque bien de prendre les rênes sur la gestion de la santé mondiale (voir mes pétitions sur Change.org ou Avaaz). Au Royaume Uni, des Parlementaires courageux ont tiré la sonnette d’alarme, et au Parlement Européen également. Au point que même le Journal « The Telegraph », très peu hors des clous et certainement pas « complotiste », exprime cette angoise.

Et aussi:

Une pétition au Royaume uni

Des questions en Australie

Demande de débat au Parlement du Royaume Uni

Réaction du Dr John Campbell

Rappel pressant de mise en garde concernant les amendements aux RSI (Dr J. Campbell et J.Roguski)

NON à l’Accord pandémie de l’OMS

Ce texte fait l’objet d’une pétition, publiée sur change.org ET sur Avaaz. Et il est urgent de les signer !

IL FAUT SAVOIR QUE:

1. L’OMS est financée à 80% par des sources « volontaires », parmi lesquelles la fondation Bill Gates ou la société pharmaceutique GAVI.
2. Il s’agit, de plus, d’un organe supranational, non élu et non responsable: ses employés sont exonérés d’impôt, et eux et leurs familles bénéficient tous de l’immunité diplomatique.
3. Actuellement, les propositions de l’OMS sont non contraignantes, mais elles vont le devenir.

ACCEPTERONS-NOUS D’ÊTRE GOUVERNÉS PAR DES BUREAUCRATES NON ÉLUS À LA SOLDE D’INTÉRÊTS ÉTRANGERS ?

NON à l'accord pandémie de l'OMS

Il faut demander des explications et des éclaircissements à nos parlementaires, il ne faut pas rester muet, sinon ils risquent bien d’accepter cet accord aveuglément.

L’OMS, avec l’agrément des États membres, a convenu d’élaborer un avant-projet d’accord juridiquement contraignant sur la pandémie pour le courant 2024. Cet accord, allant de pair avec un certains nombres d’amendements des règles originales de l’OMS, signerait la mort de l’indépendance des États à décider, démocratiquement, du meilleur moyen de soigner leur population. Les deux instruments, l’accord pandémie et les modifications du règlement sanitaire international, progressent en parallèle. Ce sont un ensemble de clauses juridiquement contraignantes pour toutes les nations. Elles s’appuient sur l’idée appelée « Une Santé » (« One Health »), qui donne le pouvoir au directeur général de l’OMS de décider d’une urgence de santé publique de portée internationale, en cas de suspicion ou de risque d’incident international quel qu’il soit. C’est une extension énorme de ses pouvoirs de décider quand la pandémie ou l’urgence commence et quand elle se termine. Pendant la pandémie de COVID-19, l’OMS s’est déjà octroyé le pouvoir de définir la « bonne » information. Elle a pris ce pouvoir de définir ce qu’était la désinformation, ce que disait « la Science ». Quand on vous dicte ce que la Science propose comme seule réponse immuable à n’importe quelle question, il y a clairement anguille sous roche. Car la science n’est jamais figée : elle est toujours ouverte aux modifications et aux nouveautés à découvrir, aux thèses à affiner. Par ce futur Accord, l’OMS va, aussi, devenir l’arbitre de ce qu’est la Science. Est-ce vraiment ça que les États veulent?

Un mot sur seulement deux amendements (allez voir le reste)
Ils sont disponibles à l’URL https://apps.who.int/gb/wgihr/
Dans l’Article 1, l’expression « sans engagement » (« non-binding ») est supprimée partout, ce qui laisse présager d’un engagement de la part des États à se conformer à ces règles.
Dans l’Article 3, « dans le plein respect de la dignité, des droits de l’homme et des libertés fondamentales des personnes » est supprimé et remplacé par « sur la base des principes d’équité, d’inclusivité, de cohérence … ». Peut-on imaginer que l’équité soit équivalente au respect de la dignité. L’équité risque bien de signifier « la même chose pour tout le monde », ce qui est loin du respect de la différence.

Fondée en 1948 en tant qu’agence spécialisée des Nations Unies chargée de la santé publique internationale, elle se compose de 194 États membres, essentiellement l’ensemble des membres de l’ONU à l’exclusion du Lichtenstein et du Saint-Siège. Les idéaux originaux de l’OMS étaient tout à fait louables : elle était au service de la santé du peuple, gouvernée par ses États membres, qui mettront en œuvre une politique de santé dans l’intérêt de leur peuple. Elle était basée sur un Règlement Sanitaire International (en anglais, International Health Regulations ou IHR), toujours d’application aujourd’hui, mais qui sera fondamentalement modifié par les deux instruments qui sont en préparation suite à la pandémie de COVID-19.
L’OMS est domiciliée à Genève et bénéficie donc d’un statut particulier. Ses employés sont exonérés d’impôt, et eux et leurs familles bénéficient tous de l’immunité diplomatique, donc une très bonne protection contre toute poursuite à leur encontre. Il s’agit, de plus, d’un organe supranational, non élu et non responsable. Je pense que ça fait peur si on lui donne un pouvoir quelconque.

Qui finance l’OMS ?

L’OMS n’est plus du tout financée majoritairement par ses États membres, ceux qu’elle cherche à conseiller ( ou contrôler). Elle est financée à plus de 80% par des sources « volontaires ». Les pays membres paient ce qu’on appelle des «contributions statutaires», un pourcentage du PIB d’un pays convenu tous les deux ans lors de l’Assemblée mondiale de la santé. Habituellement, ces sommes couvrent moins de 20 % du budget total de l’OMS. Cela signifie que plus de 80 % du financement de l’OMS reposent sur des « contributions volontaires », c’est-à-dire toute somme d’argent donnée librement par des donateurs, qu’il s’agisse d’États membres, d’ONG, d’organisations philanthropiques ou d‘autres entités privées (http://open.who.int/2020-21/contributors/contributor). Ces contributions volontaires sont généralement affectées à des projets ou à des maladies spécifiques, ce qui signifie que l’OMS ne peut pas décider librement comment les utiliser. « Actuellement, l’OMS n’a le contrôle total que sur environ un quart de son budget », a déclaré Lawrence Gostin, du Global Health Institute. « L’OMS ne peut donc pas définir l’agenda mondial de la santé et a dû répondre aux enchères de riches donateurs, non seulement des nations riches d’Europe et d’Amérique du Nord, mais aussi de riches philanthropies telles que la Fondation Gates ». Au cours des années 2020-2021 (on n’a pas les résultats pour 2022), le deuxième plus grand donateur, après l’Allemagne, est la Fondation Bill et Melinda Gates, et le cinquième est Gavi Alliance. Alors pourquoi font-ils cela ? Ils sont de gros investisseurs dans les produits pharmaceutiques et la technologie expérimentale de l’ARNm qui s’est avérée si rentable pour ceux qui l’ont proposée et produite lors de la dernière pandémie.
Il est clair qu’il y a une forte influence extérieure sur la politique de l’OMS, une entité dont les amendements au Règlement sanitaire international et au traité sur la pandémie seront adoptés d’ici mai 2024 si les États ne font rien et laissent faire.

Mon premier roman

Après ma mésaventure de mise au chômage pour mes 60 ans, et 37 ans de carrière à l’ULiège, un moment de déprime s’est pointé. J’ai commencé à écrire des petites histoires, sans jamais les finir. Juste pour me changer les idées en consignant des idées dans des petits fichiers. J’avais déjà fait ça pour un de mes premiers sites web: des débuts d’histoires farfelues que les lecteurs intéressés pouvaient alimenter. En relisant ces petits morceaux d’histoire plus tard, c’était assez amusant. À la longue, deux ou trois récits semblaient pouvoir aboutir, et j’ai choisi ce premier thème: l’édification d’une société nouvelle sur une exoplanète, en dehors des contraintes des passés multiculturels. Et avant l’arrivée sur cette exoplanète, le voyage en vaisseau intersidéral, avec ses propres contraintes. Ce développement se fera en trois volumes: la mise sur pied du projet, le voyage, l’installation sur la planète. Il s’agit d’un roman de science-fiction.

Le premier volume est paru en janvier 2023, en auto-édition, grâce au Livre en Papier, société d’auto-édition belge. Son titre: Projet Pana.

La version papier est disponible en librairie à Liège (PAX, Livre aux Trésors, FNAC, Entre-Temps, Le Comptoir du Livre), ou en ligne par ce lien.

J’ai également créé une version EBOOK (format epub) disponible par ce lien ou sur demande.

En résumé:

PROJET PANA : projet collaboratif international privé en vue de coloniser une exoplanète, appelée Pana. Tant d’énergie, tant de personnes passionnées, tant de rêves, rassemblés dans cette histoire très largement utopique. L’histoire débute vers 2020, sur une Terre imaginaire, où, jusqu’en 2060, la dégradation catastrophique des conditions de vie va conduire un groupe de personnalités extraordinaires à instaurer un changement de mentalité mondial. Ces transformations vont permettre au rêve de voyage intersidéral de deux milliardaires hors du commun de voir le jour. Le consortium international privé qu’ils créent, SidTrav, mènera à terme la construction de trois flottes de vaisseaux intersidéraux pour des voyages de plusieurs centaines d’années, vers une exoplanète appelée Pana. Cette histoire se termine en 2160 et raconte un élan et une collaboration gigantesque. Tous ces personnages vont partager et transmettre leurs passions pour le développement, l’équité, l’espace, vont façonner le projet et le mener à sa réussite.

J’ai également créé un site web dédié au roman: roman-pana.com. À ne pas manquer !

2021: l’année de la folie collective

2021, année clivante par excellence ! A cause d’un méchant virus, le SARS-CoV-2, et de la maladie associée, la COVID-19, on a vu apparaître les pro-ceci et les anti-cela, et surtout disparaître le débat intelligent entre ces pro et anti.
Plus aucun respect, plus aucune patience, tout dans l’exclusion des autres, chacun convaincu de sa vérité unique et sans conteste.
Comment en est-on arrivé là?
Il est probable que, d’ici quelques années, avec le recul et l’analyse objective d’experts nombreux et intelligents, capables de débattre, d’écouter et discuter, on aura une ou des réponses fondées.
En attendant, chacun a son idée, et je m’interroge sur les raisons de cette folie.
Tout commence par des informations qui circulent en provenance de Chine: SRAS (acronyme français, devenant SARS en anglais) le retour, dit SARS-CoV-2.
La vitesse avec laquelle ce virus s’est répandu à travers le monde, par l’intermédiaire des nombreux voyages, a effrayé les décideurs politiques: en 2002-2003, SARS avait fait de nombreuses victimes mais était resté localisé.
Ce n’était plus le cas et il n’y avait pas de remède connu, bien qu’il ait été proposé en 2005 que la chloroquine soit un candidat potentiel intéressant (« Chloroquine is a potent inhibitor of SARS coronavirus infection and spread », M.J.Vincent et al, Vir.J. 2005,2,69).
Je n’ai pas fait de recherche ultérieure, mais je sais que l’hydroxychloroquine, moins toxique, est couramment utilisée en rhumatologie et en traitement du paludisme, sans qu’il y ait de problème grave connu aux doses indiquées. D’ailleurs, jusqu’en janvier 2020, elle était vendue sans ordonnance.
De plus, cette molécule est inscrite à l’OMS comme médicament essentiel.
Mais pour des raisons obscures, cette molécule, qui aujourd’hui est reconnue comme efficace pour diminuer les risques de mortalité et diminuer les effets de la COVID-longue, a fait l’objet d’une cabale sans précédent, aboutissant au « Lancet Gate » ! Une fraude scientifique sur laquelle tous les gouvernements se sont alignés !
J’ai entendu dire que les doses utilisées dans les études qui ont discrédité ce composé étaient soit absolument dangereuses et n’auraient jamais été prescrites par un médecin digne de ce nom, soit trop faibles pour être efficaces.

Pour rappel, voici deux liens retraçant quelques faits d’actualité, en France et en Belgique:
La délivrance d’hydroxychloroquine est-elle de nouveau autorisée ?
La Belgique réhabilite l’hydroxychloroquine.

Les responsables sanitaires et politiques ne savent plus alors sur quel pied danser.
Et c’était pareil au tout début de la pandémie. Un jour le masque était inutile, le lendemain, il était obligatoire … Tout ça parce qu’on avait jugé bon, bien avant l’arrivée du virus, de jeter les stocks de masques prévus pour ce type de situation, et qu’on était donc dans l’impossibilité de fournir tout le monde.
Ensuite, il y a eu la valse des tests: quels sont les laboratoires agréés : beaucoup trop peu au début donc on ne pouvait pas tester tout le monde. Maintenant, les tests sont obligatoires pour beaucoup d’activités si on n’est pas vacciné.
Ce capharnaüm du début a été largement médiatisé, ce qui est normal car je pense que la transparence est primordiale en démocratie. Et aussi, ça fait de l’audience …
Ça a aussi mis en évidence un fait essentiel de la science: dans une situation inconnue, tout est hypothèse au départ, et les experts peuvent avoir des hypothèses différentes. C’est la mise à l’épreuve de ces hypothèses, donc le temps et le travail sur le terrain, qui doit déterminer quelles sont les hypothèses qui se vérifient.
Mais si cette démarche est bien connue des chercheurs puisque c’est leur pratique quotidienne, c’est tout-à-fait incompréhensible pour le grand public, qui a alors pris parti pour les experts qui lui plaisaient, ou ceux qui étaient systématiquement conviés sur les plateaux des media.
Et les gouvernants ont dû prendre des décisions politiques en fonction de ces avis multiples, sans savoir quelle(s) hypothèse(s) serai(en)t vérifiée(s) d’ici on ne sait pas combien de temps. Beaucoup d’inconnues en jeu, et surtout un climat anxiogène épouvantable.
Il fallait néanmoins prendre des décisions pour ne pas être taxé d’immobilisme, il faut être proactif, gagnant, productif; dans l’air du temps quoi. On réfléchira après, peut-être. Et comment faire autrement d’ailleurs puisqu’on n’a aucune réponse.
Je ne critique certainement pas les décisions prises en début de pandémie, on verra plus tard si elles étaient adéquates ou pas.
Ce qui me déplaît par contre c’est la folie qui s’est emparée de chacun de nous, même les plus éduqués. Il est difficile d’avoir un débat éclairé entre les pro-xxx ou les anti-xxx, quel que soit le xxx.
Il n’y a qu’à voir ce qui s’est passé autour de la personne du Professeur Raoult. C’est complètement surréaliste, c’est la folie complète et totale. Pour se rendre compte, finalement, qu’il a raison.
Et concernant la politique vaccinale, c’est même devenu explosif.
Ceux qui n’ont pas le même avis que celui exposé par les gouvernants et qui l’expriment sont taxés de complotistes, d’anarchistes, d’inciviques, ou carrément de cons ou analphabètes.
Je fais partie de ces renégats, alors que je suis « pro-vax » comme on dit. J’ai fait tous mes vaccins.
Pourquoi j’en fais partie ? Parce que j’aimerais avoir des réponses à certaines questions qui fâchent.

Pourquoi agir dans l’urgence avec des vaccins génétiques relevant d’une technologie dont on ne connait pas les effets secondaires à long terme?
Il est raisonnable de vacciner les personnes à risque, car on suppose à juste titre jusque maintenant que le rapport bénéfice/risque est favorable. Mais ce n’est pas le cas pour les autres.
De plus, la vaccination n’empêche pas d’attraper la maladie et de la transmettre. Elle réduit probablement la sévérité de la maladie, ce qui est inutile pour les personnes non à risque.
Il n’y a pas de raison à une généralisation de la vaccination puisque les personnes non à risque ont très peu de chance de développer de forme grave, et à la limite seront beaucoup mieux immunisées si elles l’attrapent.


Comment se fait-il que l’Europe n’a autorisé la mise sur le marché en urgence qu’aux vaccins génétiques?
L’EMA m’a répondu que ce sont les vaccins qui ont été les plus rapides à apparaître sur le marché et pour lesquels les firmes qui les ont développés ont introduit une demande officielle à l’EMA. Pas les autres.
Et notamment, les vaccins chinois Sinopharm et/ou Sinovac, vaccins à virus inactivés, et qui sont utilisés au Maroc, Algérie, Serbie, Brésil, Chili et pas mal d’autres pays, cette liste n’est pas exhaustive. Et ont prouvé leur efficacité, avec pour preuve cet article concernant une étude exhaustive faite au Chili: « Effectiveness of an Inactivated SARS-CoV-2 Vaccine in Chile » , publié en Juillet 2021.
Beaucoup de pays européens acceptent les visiteurs étrangers ayant été vaccinés avec ces deux vaccins (Autriche, Chypre, Espagne, Finlande, Grèce, Islande, Pays-Bas, Suède, Suisse). Pourquoi alors les pays européens n’accepteraient-ils pas aussi l’utilisation de ces vaccins à virus inactivés ?
On attend pour bientôt le vaccin de Valneva, entreprise française, qui a déjà accepté de fournir plusieurs millions de doses de vaccins à la Grande Bretagne dès la fin 2021. Pourquoi pas ailleurs? Les pays européens sont frileux … mais pas s’il s’agit de foncer tête baissée dans l’inconnu avec Pfizer, Moderna, Astrazeneca, Janssen, etc.


L’obligation de rappels répétés de vaccination avec des vaccins génétiques n’augmente-t-elle pas les risques d’effets secondaires inconnus ?
Avec le variant delta, et encore plus omicron, toutes les versions du vaccin semblent avoir perdu leur efficacité (voir notamment Israel, Islande, UK, …).
Ce qui fait qu’on va devoir faire des rappels de vaccination à chaque fois qu’un nouveau variant apparaîtra.
L’injection répétée de vaccins génétiques me semble problématique tant qu’on n’aura pas suffisamment de recul pour garantir qu’aucun effet secondaire dangereux n’apparaisse à long terme.
Dans ce cadre-là, l’utilisation de vaccins « traditionnels », à virus inactivés, me semble plus sûre. C’est ce qu’on fait avec la grippe, même si la vaccination n’est pas toujours efficace.

Avec ces questions en tête, j’ai alors rédigé une pétition en septembre 2021, que j’ai postée sur change.org:
« Accès à un vaccin anti-COVID de type virus inactivé en Europe »
Avec l’espoir qu’elle touche suffisamment de personnes, mais avec le minuscule réseau que j’ai, j’en doute quelque peu. Alors si vous lisez ceci en septembre 2021, et que vous êtes d’accord, ce serait bien sympa de la faire circuler …

Et un espoir de retour à la sagesse: un groupe de réflexion qui s’est créé récemment: le groupe CovidRationnel. Suivez-le et soutenez-le !

Et également, une association très active et inspirante qui s’est élevée contre l’arbitraire en action aux niveau de nos belles institutions dirigeantes: Notre Bon Droit. À suivre sans modération, et à soutenir.

Le cholestérol, le grand bluff ? Mais où est le bluff en fait ??

Après avoir visionné ce documentaire (« Cholestérol: le grand bluff ? ») sur Arte (voir aussi sur Wikipedia), très bien monté et très habile, j’étais ébranlée. Mais que font nos bons médecins ? Ils nous empoisonnent. Ça fait des années que les recherches vont bon train, dans tous les sens, sur ce problème des maladies cardiovasculaires, et en particulier l’implication du cholestérol, et en fait, tous ces chercheurs, sans exception (à part le petit groupe de sympathisants autour de l’idée du grand bluff) sont à la botte de Big Pharma.
J’ai travaillé 37 ans dans la recherche fondamentale, pas directement dans la santé, bien que en relation quand même. Et il est vrai que le Centre où je travaillais avait des contrats de recherche avec certaines firmes pharmaceutiques, mais nous n’avons jamais reçu de directives, nous étions libres de nos orientations de tests et de recherche. Donc, le complot Big Pharma, c’est mal présenté car, s’il est évident que ce groupe de pression est énorme, je ne crois pas qu’il s’agit d’un complot, mais simplement d’une question de fric.
J’ai alors été consulter Internet (Ecosia est mon ami !! ). Je voulais savoir vraiment de quoi il retournait.
Mais hélas, à ce propos spécifique, Internet est inondé par les informations, à sens unique, de Michel de Lorgeril. Ce médecin est suivi par beaucoup d’autres spécialistes, et je ne doute pas de leur sincérité. J’avoue que sa croisade pour le régime méditerranéen est extrêmement sympathique, et certainement bénéfique, je n’en doute pas. Mais son matraquage à propos du cholestérol ne me semble pas tout-à-fait correct scientifiquement parlant, bien qu’il m’ait fallu du temps pour vraiment le voir.
Après la diffusion de ce documentaire sur Arte, il y a eu une réaction de mise au point des associations de cardiologie dans les JT.
D’ailleurs, dans Wikipedia à propos de ce documentaire, la section « Critiques » rappelle:
« La Société française de cardiologie, la Société belge d’athérosclérose et l’Association Belge des Patients souffrant d’Hypercholestérolémie Familiale, et la Ligue cardiologique belge se sont indignées officiellement de ce « reportage tout à fait déséquilibré » qui « relèverait de la « théorie du complot » » et remettant en cause des observations scientifiques parmi les mieux démontrées en médecine préventive (l’effet protecteur des statines sur la santé cardiovasculaire et sa sécurité sur tous les autres systèmes). La Société française de cardiologie (via Alliance du Cœur), l’Association belge de l’hypercholestérolémie familiale et la Ligue cardiologique belge sont toutes les trois proches de l’industrie pharmaceutique.« .
Rappelons comment fonctionne la recherche, en Belgique en tout cas (je suppose qu’en France et ailleurs, c’est fort pareil). L’état n’a pas les moyens de bien financer la recherche donc, il faut aller chercher des crédits là où ils sont. L’industrie pharmaceutique est une source de revenus, mais ce n’est pas la seule source, d’autres sponsors existent, comme la Loterie Nationale, où les évènements comme le Télévie, etc. Mais ça n’implique pas de lien maître-esclave … Même si c’est quand même le cas parfois. Rien n’est bien clair en tous cas.
Ensuite, j’ai discuté avec ma cardiologue, qui suit de près l’actualité scientifique dans son domaine et en qui j’ai toute confiance pour son esprit critique et ouvert.
Et en un quart d’heure elle avait démonté complètement la construction ci-dessus.
Quelques remarques en vrac qu’elle m’a données.
1. Un des arguments du Dr de Lorgeril est que dans les thrombi des personnes décédées lors d’une crise cardiaque, on ne trouvait pas de trace de cholestérol. Normal, puisque celui-ci ne se trouve pas dans les thrombi, mais sous l’endothelium des vaisseaux sanguins.
2. Il paraîtrait que les médecins donnent systématiquement des statines à leurs patients ayant un taux de cholestérol élevé. D’après ma cardiologue, ça fait déjà longtemps que ça ne se fait plus, en tout cas selon les recommandations officielles en Belgique. Les statines ne sont données que dans certains cas, lorsque le taux de mauvais cholestérols reste au-dessus d’un seuil donné.
3. Les recherches sur le pouvoir des statines se fait souvent « statine contre statine », c’est-à-dire qu’on compare les effets (pour ou contre), donc en pratique, on met les industries pharmaceutiques en concurrence.
4. Les effets des bon et mauvais cholestérols sont sujets à recherche depuis très longtemps, et pas nécessairement pour mettre en avant une médication ou l’autre, mais simplement pour comprendre leur rôle, leur implication. C’est juste de la recherche fondamentale.
Je sais qu’actuellement, beaucoup de recherches se poursuivent dans ce domaine pour comprendre les influences des types de LDL-C, pour trouver des solutions plus naturelles que les statines, qui ont quand même quelques effets secondaires embêtants. Donc, aujourd’hui, je fais mes petites recherches moi-même, sur pubmed.

A propos de « Le stade suprême du nihilisme »: Michel Onfray vs Greta Thunberg

J’aime lire les textes de Michel Onfray, ou écouter ses interventions video. Je partage souvent ses points de vue et quand ce n’est pas le cas, il m’invite toujours à la réflexion.

Mais me voici perplexe au sujet de cet article à propos de Greta Thunberg (voir https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/greta-la-science). Si je reconnais le style, il me semble un peu trop expéditif sur le fond.
En voici la raison, étayée par le commentaire de quelques extraits de ce texte.

« Quelle âme habite ce corps sans chair? On a du mal à savoir… »
Ben tant pis, est-ce si grave ! D’autant qu’on est tous amenés à imaginer l’âme qui habite un corps, et on aura tous des avis différents pour un même corps. Exercice: demander à plusieurs personnes quelle âme habite le corps de quelqu’un de connu (Macron, Obama, Merkel, Redford, Delon, etc…)

« Elle sèche l’école tous les vendredis en offrant l’holocauste de ce qu’elle pourrait apprendre à l’école pour sauver la planète. »
Même les gens très intelligents ont encore la naïveté de croire qu’on apprend à l’école quoi que ce soit pour sauver la planète !!!

« Est-ce que ce sera suffisant? Vu la modestie de l’offrande, je crains que non… »
Je partage cette opinion. Mais je ne l’associe pas à la modestie de l’offrande. Je l’associe à d’autres forces en jeu, et en activité depuis des siècles: l’avidité des groupes de pouvoir.

« Trop contents de ce magnifique prétexte pour ne pas aller au collège, un troupeau de moutons de cette génération qui se croit libre en bêlant le catéchisme que les adultes leur inculque, propose de suivre son exemple et offre en sacrifice expiatoire la culture qu’elle n’a pas, mais qu’elle pourrait avoir – si d’aventure elle allait à l’école, encore que, si c’est pour y apprendre les billevesées gretasques… »
Encore une fois, je me permets de mentionner cette grande naïveté concernant l’école: la culture et l’esprit critique !!! mais on rêve. Il y a bien longtemps que ce n’est plus le cas. L’école est faite pour former à des techniques et des métiers, on apprend les maths ou les sciences parce qu’on va devenir matheux ou scientifique, mais pas parce qu’on veut réfléchir et analyser. On est actuellement dans une période productiviste de masse, et l’enseignement doit répondre à « A quoi ça sert en pratique …? ». Et n’ayons pas l’outrecuidance de répondre « à réfléchir », car personne ne comprendra …

« La cyborg suédoise a même annoncé qu’elle prévoyait de prendre une année sabbatique pour sauver la planète! En effet, pourquoi apprendre des choses à l’école quand on sait déjà tout sur tout? La preuve, plume à la main, le soir dans son lit, elle lit avec passion les volumineux dossiers du GIEC dont elle débite les chiffres, donc la science, avec une voix de lame de fer – jadis, c’était Rimbaud ou Verlaine qu’on citait quand on n’avait pas dix-sept ans… »
Quel doute bizarre sur la capacité des gens à être autodidactes (pourtant, si je ne m’abuse, Michel Onfray est en partie autodidacte). Faut-il vraiment croire que l’apprentissage par soi-même ne puisse déboucher sur rien d’intelligent? LA Science (que Michel Onfray a l’air de dénigrer, et je le comprends quand on voit qu’elle devient le grand maître à penser de notre société technocratique) et l’Art sont deux domaines où les autodidactes sont nombreux. De plus, Greta connaît peut-être bien quelques poèmes, pas nécessairement de Rimbaud ou Verlaine, mais il n’y a pas qu’eux au monde … Elle n’a pas nécessairement envie de déclamer.

« Quelle intelligence est celle de ce cyborg? On ne sait… Ce qu’elle lit, à défaut de le dire librement, n’est pas écrit par une jeune fille de son âge. La plume sent trop le techno. Sa voix porte le texte d’autres qui n’apparaissent pas. Qu’est-donc d’autre qu’un cyborg, si ce n’est le sujet d’acteurs invisibles? Cette intelligence est vraiment artificielle, au sens étymologique: c’est un artifice, autrement dit, un produit manufacturé. Toute la question est de avoir par qui. Or, la réponse est simple, il suffit de se poser une autre question: à qui profite ce crime? La réponse se trouve probablement dans l’un des dossiers du GIEC – la bible de cette pensée siliconée. »
Admettons ici qu’il s’agit d’une hypothèse très personnelle. Néanmoins, j’admets assez volontiers que ses textes ont probablement été relus par des proches, n’importe qui le fait. Maintenant aller dire que rien ne lui est personnel, je laisse cette position extrême et subjective à Michel Onfray. Je lui laisse aussi l’hypothèse complotiste quant aux motivations: elle aurait été téléguidée par … Pourquoi pas? J’aime assez les complots. Mais si il y a eu influence, j’ai plutôt l’impression qu’il s’agit de la déformation habituelle que nous subissons tous par notre éducation.

« Que dit ce corps qui est un anticorps, cette chair qui n’a pas de matière, cette âme qui fait la grève de l’école, cette intelligence ventriloquée? Ce que les adultes de la bienpensance progressiste débitent depuis des décennies. »
Là, je décèle comme une escalade d’exaspération qui se traduit par un monceau de qualificatifs divers et pittoresques. C’est un trait de littérature assez divertissant. Pour le reste, le fond ?

« Cette jeune fille de seize ans qui prévoit de ne plus aller à l’école, puisqu’elle parle au nom de la science, ignore qu’un philosophe qui s’appelle Hans Jonas a rédigé il y a bien longtemps le logiciel avec lequel fonctionne son intelligence artificielle. »
Et on peut vraiment croire qu’elle pourrait apprendre ça à l’école? C’est vrai qu’on peut aussi croire au Père Noël.

« Ce cyborg post-capitaliste parle en effet au nom de LA science. Mais, du haut de ses seize ans, que sait-elle de l’astrophysique, des cycles cosmiques, des orages solaires et de leurs cycles, autant d’informations qui relèvent aussi de la science, mais auxquelles ni elle ni les siens ne font jamais référence quand il s’agit de penser la question du réchauffement climatique – une incontestable vérité: il n’y a pas à douter de ce fait mais des causes que certaines en donnent. »
C’est un peu court jeune homme, pour paraphraser Rostand. Mais encore … Très habile de laisser planer un doute, ça fait encore très complot.

« Pour Greta Thumberg, il semble que LA science se réduise au compendium de passages à réciter, hiératique comme dans une cour du palais des papes planétaire, après prélèvement des phrases stabilotées dans les rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. »
Mmm, Michel Onfray n’aime pas du tout le GIEC, et c’est tout à son honneur. Un peu trop à la botte des gouvernements.

«  « Nous les enfants » , dit-elle quand elle parle! Quelle civilisation a jamais pu se construire avec des enfants? C’est le monde à l’envers! Qui plus est: avec des enfants expliquant aux adultes qu’il n’ont rien à faire des cours qu’ils leurs dispensent et que, de ce fait, ils entendent prendre une année sabbatique avant même d’avoir obtenu le brevet des collèges? C’est vouloir entrer dans le monde du travail en commençant par plusieurs années de retraite! Il est vrai que le coeur du projet présidentiel du « socialiste » Benoit Hamon… »
Je ne reviens pas sur cette naïveté de croire à la qualité de la dispensation de savoir … à l’école ou ailleurs.

« Il n’y a rien à reprocher à une enfant qui veut voir jusqu’où va son pouvoir d’agenouiller les adultes, c’est dans l’ordre des choses. Le pire n’est donc pas chez elle, elle fait ce que font tous ses semblables, « 
Si Michel Onfray croit vraiment cela, pourquoi tant d’animosité à la décrire comme un cyborg ceci ou cela, avec pléthore de qualificatifs? OK, reconnaissons que c’est jouissif … D’aucuns jouissent par le fouet et l’humiliation, d’autres par la production abondante de comparaisons cybernétiques, … mais suscitant néanmoins la réflexion. Et c’est ce qui compte en fin de compte.

Pour conclure, j’aimerais partager un lien qui reflète mon opinion: https://mrmondialisation.org/greta-thunberg-lhistoire-dune-hysterie-collective

Quant à moi, vous l’aurez compris, j’admire l’engagement de cette jeune fille, et de tous ces jeunes qui la soutiennent et la suivent. Je ne sais pas si ça débouchera vraiment sur un changement rapide, vu le poids des groupes de pressions en activité, mais au moins, par leur mouvement, ils obligent chacun à se poser des questions et à se rendre compte que, finalement, beaucoup d’autres sont d’accord avec ces positions. Si on ne dit rien et on ne fait rien, on ne sait pas combien d’autres pensent la même chose, et on ne se rend même pas compte qu’on est peut-être nombreux et que ce nombre peut faire basculer la balance dans le jeu politique. Dans le fond, les politiciens doivent aussi rendre des comptes à leurs administrés, et si ceux-ci sont nombreux à manifester dans un certain sens, à la longue, ça peut les obliger à en tenir compte non? Bon, là, peut-être que je rêve … Mais qui sait?

A vos marques: le jeu télévisé

Ça fait partie de mes super souvenirs de jeunesse !!

C’est pas rien d’être sélectionnée pour participer à un jeu télévisé pour représenter son école. Ce jeu était de nature plus ou moins culturelle, c’est-à-dire que trois élèves de chaque école (trois ou deux par niveaux: huitième, quart, demi finale, puis finale) devaient répondre à un certain nombre de questions de culture générale, et des groupes d’élèves présentaient également des épreuves chorégraphiques et/ou musicales.

Notre école, le lycée Léonie de Waha (devenu athénée depuis), de Liège, a franchi le cap de toutes les épreuves et nous avons terminé premier ex aequo avec l’athénée Saucy, de Liège également. La finale a eu lieu au Country Hall à Liège, et la petite (grosse) fiesta après aussi.

J’ai retrouvé des coupures de presse et une photo dans les albums familiaux (voir galerie).

Participations à des congrès scientifiques

La carrière d’un chercheur ne peut se passer de réunions scientifiques de toutes sortes: congrès, conférences, symposia, groupes de contact, etc. Et j’ai eu l’occasion de participer à un très grand nombre de ces réunions en Belgique, toujours avec plaisir.
Mais un chercheur se doit aussi de rencontrer ses collègues étrangers.
Durant ma carrière scientifique en tant que chercheuse scientifique (associée puis chargée de recherches) non statutaire, j’ai pu, parfois à grand peine, obtenir quelques crédits pour participer à des réunions scientifiques à l’étranger. Pourquoi à grand peine me direz-vous? Mais parce les crédits sont limités, qu’il y a beaucoup de demandes et que l’on sert les chercheurs qui ont un « bon » appui dans l’institution (les chercheurs prioritaires je dirais). Mais je suis très contente d’avoir pu, sur mes « premières » 30 années de service (après j’ai arrêté de demander) obtenir des crédits pour assister à une quinzaine de réunions, ce qui est honorable. J’en ai gardé la liste par sentimentalité.

1) Nato Advanced Institute: « Potential Energy Surfaces and Molecular Reality », Menton,
France, du 2 au 13 juillet 1978.

2) « Récents Développements en Dynamique Moléculaire », Aussois, France, du 10 au 14
juin 1985.

3) « Second International Symposium on Elementary Processes and Chemical Reactivity »,
du 7 au 11 septembre1987, Liblice (Prague), Tchécoslovaquie.
4) « Protein Folding Meeting »,réunion annuelle dans le cadre des contrats BAP de la
CEE, Newcastle, du 20 au 23 septembre 1988.
5) « Symposium on Quantum Chemistry », Tatranska Lomnica, Haut Tatras,
Tchécoslovaquie, du 3 au 7 octobre 1988.

6) « 10th Canadian Symposium on Theoretical Chemistry », Banff, Alberta, Canada, du 24
au 30 aout 1989.

7) « Modelling of Molecular Structures and Properties in Physical Chemistry and
Biophysics », Nancy, France, du 11 au 15 septembre 1989.
8) « International Symposium on Applied Theoretical Chemistry », Havana, Cuba, du 2 au
6 juillet 1990.

9) « 37th Sanibel Symposium », St Augustine, Floride, du 1 au 7 mars 1997.
10) « First International Conference Paris-Shanghai: from traditional medicine to molecular
modeling », Shanghai, Chine, du 4 au 7 novembre 1997.
11) « European Conference on Computational Chemistry and Living World : from sequence
to function », Chambéry, France, du 20 au 24 avril 1998.
12) « 13th Canadian symposium on theoretical chemistry », Vancouver, Canada, du 2 au 7
août 1998.

13) « Molecular structure and dynamics in biology », Elba, Italie, du 8 au 11 septembre 1998.
14) « Xth International Congress of Quantum Chemistry », Menton (France), du 5 au 9 juin
2000.

15) « Molecules of biological interest in the gas phase », Euresco conferences, University of Exeter (United Kingdom), 13-18 avril 2004.
16) « Journées ouvertes Biologie Informatique Mathématiques JOBIM 2005 », Lyon (France), 6-8 juillet 2005.
Conférencière invitée :
25 avril 2007 : Université de Laval, Québec, Canada, par le Professeur NGUYEN-DANG T.T.
Titre de la conférence : Modèles et modélisation moléculaire

Publications scientifiques

C’est quoi une publication scientifique?

C’est « simplement » expliquer ce qu’on a fait, avec une présentation du contexte et du pourquoi on l’a fait, un détail de l’exposé des méthodes employées, une description des résultats pour aboutir au développement de la conclusion de tout ce travail remis dans le contexte.
Lorsque la rédaction est terminée, il reste une étape très importante, et qui peut parfois durer aussi longtemps que la première: la soumission au journal choisi.
Dans chaque discipline, il existe une très grande quantité de journaux spécialisés internationaux et il faut choisir celui qui a l’indice d’impact le plus élevé, c’est-à-dire celui qui est le plus souvent consulté. Simple, me direz-vous. Non ! Pour deux raisons.
La première concerne l’acceptation par le comité éditorial qui juge rapidement si oui ou non l’article s’inscrit bien dans l’ensemble des sujets abordés par le journal.
La deuxième est relative au comité de lecture (très souvent composé de deux experts « rapporteurs ») chargé d’évaluer la qualité de l’article. Et c’est à ce niveau que ça peut prendre beaucoup de temps parce que les experts « rapporteurs » n’ont pas toujours le temps de s’y consacrer tout de suite. Dès lors, après trois à quatre semaines d’attente, l’article est envoyé à un autre rapporteur, etc. Les experts envoient ensuite leur rapport d’évaluation avec leurs exigences quant aux améliorations à apporter au travail. Et c’est aussi à ce niveau que ça peut coincer !
Les scientifiques sont humains et donc aussi sujets à la mauvaise foi, ou au désir de « descendre » un collègue, ou d’empêcher une publication qui va leur voler la vedette car exactement dans leur domaine, etc. Heureusement, la plupart des rapports d’évaluation ne tombent pas dans cette catégorie, donc je dirais que ça fait partie du folklore du monde scientifique, et on en rit a posteriori. Mais sur le moment même, on se sent d’abord impuissant, puis en rage, puis on mord à son tour dans des réponses bien piquantes. La vie quoi !
Mais même quand les rapports d’évaluation sont honnêtes et de bonne foi, il y a toujours des améliorations à apporter au travail, qu’il faut alors re-soumettre pour aval. Tout ça prend donc un certain temps, sauf si vous avez un bon copain dans le comité éditorial qui prend sur lui d’accepter votre article tel quel parce qu’il sait que vous êtes le meilleur ! Et ça arrive bien sûr. Mais je n’ai jamais eu ce cas de figure, ne connaissant pas assez de « beau » monde.

Le nombre de publications

Un chercheur est jugé sur le nombre de publications et la qualité des journaux dans lesquels elles sont publiées.
Mais ces critères dépendent aussi de la discipline car un chercheur en sciences humaines, ou en philosophie ou en sciences, ne publie pas de la même manière ni avec la même fréquence, ceci étant lié à la durée intrinsèque des expérimentations conduites.
Dans mon domaine, on peut considérer qu’une à deux publications par an, en moyenne, est un taux de publication raisonnable. Quand c’est plus, c’est pour plusieurs raisons: soit on est chef de groupe et, de facto, on a son nom sur toutes les publications du groupe, soit on est impliqué dans plusieurs collaborations.
Le fait même d’être jugé sur le nombre de publications conduit à une maladie appelée la « publicationite » dans notre petit milieu. Et certains scientifiques peu scrupuleux n’hésitent pas à falsifier leurs résultats pour pouvoir publier. Ou a publier deux fois la même chose, ou des résultats très similaires, ce qui n’a scientifiquement aucun intérêt mais qui leur permet d’être remarqué par les comités chargés des nominations.
Tout le monde scientifique sait comment ça marche, le déplore, mais continue pépèrement à travailler comme ça. Parce que « Mais comment faire autrement? ».
C’est un des points soulevés par plusieurs mouvements scientifiques de grogne anti-système, comme les désexcellents, ou le mouvement slow science.
Les choses vont probablement changer, en tout cas je l’espère pour la qualité de la recherche et les conditions de travail des chercheurs.

Quant à moi …

Ma liste de publications se trouve sur le dépôt institutionnel de l’Université de Liège, qui peut s’enorgueillir d’avoir été la première à créer ce type de répertoire « open access » et à imposer aux chercheurs de déposer leurs publications dans ce répertoire. Bravo l’ULg et bravo Professeur Rentier, Recteur à l’époque.
Voici le lien vers la liste de mes publications, pour les petits curieux.

La fanfare Sans Tambour ni Trompette

En 2006-2007, j’ai eu la très grande chance de pouvoir jouer, en tant que contrebassiste, dans une fanfare qui porte haut les couleurs de notre région liégeoise car elle illustre parfaitement ses qualités principales: grande qualité, modestie et surtout convivialité. Elle s’appelle « Sans Tambour ni Trompette ». Mais ses membres viennent de partout en Belgique, pas que de la région liégeoise. Elle se produit en Belgique (et ailleurs parfois) une dizaine de fois par an et a déjà produit deux CD, dont un auquel j’ai participé: Dizans. Fière je suis !