La Belgique se livre entièrement à l’OMS

Les majorité des États membres de l’OMS avaient jusqu’au 19 juillet 2025 pour rejeter les amendements au Règlement Sanitaire International tels qu’ils avaient été approuvés par l’Assemblée Internationale de la Santé en mai 2024.
Certains l’ont fait: les États Unis, Israel, les Pays Bas, l’Italie, et peut-être d’autres, je n’ai pas les informations car la presse n’en parle pas …

Il y avait un grand nombre de raisons impérieuses de les refuser, comme j’en fais le résumé dans mon article précédent basé sur les actions très productives de James Roguski aux États-Unis.

Il faut bien se rendre compte qu’accepter cette nouvelle réglementation revient à céder le pouvoir de décision en cas d’urgence sanitaire à une organisation internationale non élue qui pourrait ordonner des fermetures, des restrictions de voyage ou toute autre mesure qu’elle jugerait appropriée. En fait, il n’est même pas nécessaire de déclarer une situation d’urgence. Les risques potentiels pour la santé publique suffisent pour qu’elle prenne des mesures. Et dès l’instant où les états membres de l’OMS n’ont pas spécifiquement refusé ces règles, cela signifie qu’ils doivent s’y plier.

Si nous donnons autant de pouvoir à l’OMS, nous devrions au moins inviter à un débat public approfondi.


Pour aggraver les choses, la nouvelle réglementation utilise un langage extrêmement flou qui donne à l’OMS un pouvoir sans précédent. Derrière tout ce langage bureaucratique, c’est une vision de notre avenir qui est en jeu.

Allons-nous être soumis à un système de contrôle technocratique qui utilise les risques sanitaires et la préparation aux pandémies comme un cheval de Troie pour restreindre les libertés démocratiques fondamentales ?

Ce n’est évidemment pas ma vision des choses.
Depuis 2023, j’essaie de sensibiliser quelques uns de nos politiciens éminents à ce grave problème.
D’abord par un premier courrier dans lequel je signalais ma pétition mise en ligne à ce moment là.
Ensuite par un rappel en septembre 2023. La copie de ce courriel est disponible ici , en lien avec l’article associé « Non, non et non aux amendements aux RSI de l’OMS ».

Pour insister avant la dernière possibilité de refuser ces amendements, j’ai encore une fois tenté d’éveiller nos parlementaires par un courriel que je joins à la fin de cet article.

Hélas, la Belgique est restée sous la coupe de l’OMS: nous sommes de bons petits soldats à la solde des grandes industries pharmaceutiques qui prônent par exemple la vaccination à outrance …

Quelle tristesse !!

Courriel adressé à quelques uns de nos éminents politiciens

Sujet: demande de rejet des amendements du RSI de l’OMS, avant le 19 juillet

Monsieur le Premier Ministre,
Mesdames les Sénatrices,
Messieurs les Sénateurs,

Je me sens très concernée par le danger que représentent les amendements au Règlement Sanitaire International (RSI) de l’OMS. Ces amendements seront acceptés par défaut le 19 juillet si l’État n’exprime pas explicitement son désaccord.
J’ai pu constater que très peu de personnes, même celles qui se tiennent au courant des actualités, connaissent l’existence de ce RSI et le fait que des amendements vont être adoptés. Il n’est pas normal que les citoyens ne soient pas informés des tenants et aboutissants qui concernent leur santé.
Je m’adresse à vous pour que mon pays fasse un geste de transparence vis-à-vis de sa population en laissant le temps à chacun de s’informer convenablement et de donner son avis sur ces amendements. Pour ce faire, il est évidemment nécessaire de les rejeter avant leur acceptation officielle le 19 juillet.

Devant la menace qui pèse sur nous citoyens si ces amendements sont acceptés, je me permets de vous rappeler quelques raisons majeures pour lesquelles il faut que la Belgique les refuse.

Deux Arguments Procéduraux Majeurs:

  • Non-respect du délai de l’Article 55.2 du RSI
  • Fausse déclaration frauduleuse concernant l’Article 44bis : le document présenté et adopté le 1er juin 2024 comprenait l’Article 44bis, non mentionné comme ajout en gras. Cependant, AUCUN DES DOCUMENTS PRÉCÉDEMMENT PUBLIÉS NE CONTENAIT L’ARTICLE 44bis. L’Article 44bis, qui est un article entièrement nouveau, a été présenté en texte normal, donnant l’impression qu’il faisait partie du RSI existant.

Arguments substanciels majeurs:

  • Problèmes liés à l’Article 44bis (Mécanisme Financier de Coordination) : les détails du « Mécanisme Financier de Coordination » ne sont pas définis.
  • Problèmes liés à l’Article 1 (Définitions): la définition de « urgence pandémique » est vague et dénuée de sens, la définition de « produits de santé pertinents » garantit les profits du Complexe Industriel d’Urgence Pharmaceutique Hospitalier (PHEIC).
  • Problèmes liés à l’Article 10 (Secret) et Article 43 (Confidentialité) : permet à l’OMS d’opérer DANS LE SECRET en cas d’urgence « lorsque cela est justifié ».
  • Problèmes liés à l’Article 12 (Déclaration d’Urgences): donner au Directeur Général l’autorité unilatérale de déclarer une « Urgence Pandémique (PE) » en plus d’une Urgence de Santé Publique de Portée Internationale (USPPI) sans aucune supervision ni contrôle de son pouvoir est jugé INACCEPTABLE, compte tenu notamment du vague associé à la définition de « urgence pandémique ».
  • Promotion du Complexe Industriel d’Urgence Pharmaceutique Hospitalier (PHEIC): l’OMS est perçue comme agissant comme le bras marketing et promotionnel du PHEIC.
  • Violation des libertés fondamentales et de la vie privée
  • Bureaucratie inutile et coûteuse
  • Admission de problèmes de santé induits par les traitements (« iatrogénie »): causation iatrogène massive de maladies par les traitements censés les prévenir.

En espérant avoir pu vous sensibiliser à l’importance de cet enjeu, je vous prie d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, Mesdames les Sénatrices, Messeirus les Sénateurs, l’expression de ma considération distinguée.

Dr Dominique Dehareng

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