Depuis plusieurs années déjà, je ressens clairement qu’un changement énorme s’est opéré dans l’expression des gens. L’utilisation massive des réseaux sociaux en est probablement une cause importante.
En effet, grâce ou à cause d’eux, tout le monde se sent obligé se mettre en scène, de se montrer et surtout doit avoir une opinion et doit l’exprimer, et ce le plus rapidement possible. On n’existe plus que par l’intermédiaire de ces media.
Mais aussi, grâce à eux, une très grande liberté s’est développée, permettant du très bon et du très mauvais, comme dans tout ce que l’humain fait. Ces deux composantes existeront toujours et il serait hypocrite de ne pas le reconnaître.
Cependant, une trop grande liberté d’expression terrifie les autorités. On l’a bien vu dans nos beaux pays démocratiques occidentaux dès 2020 avec la crise COVID-19. Grâce à des pressions étatiques, ces merveilleux media ont accepté d’obéir aux ordres des autorités pour éliminer tout contenu « suspect », c’est-à-dire en dehors du discours officiel en ce qui concernait ce qu’il fallait croire : la Science est du côté des bons ! Tout qui osait, ne fût-ce que poser des questions dérangeantes, était automatiquement étiqueté: anti-vax, incivique, complotiste, et même criminel, bon à enfermer, antisocial, etc.
Mon environnement personnel étant bienveillant, je n’ai eu droit que à « incivique » et « complotiste » mais très peu, et jamais avec ostracisation. Mais d’autres ont eu beaucoup moins de chance que moi. Rejet familial, professionnel, amical, etc. Isolement et ostracisation.
Tout ça parce qu’il fallait obéir au « Miniver » (voir le ministère de la Vérité dans 1984 de George Orwell) car lui seul détenait la véritable parole de la Science ! Tout scientifique éclate de rire en entendant ça, mais finalement, il y en a extrêmement peu, même dans le monde « académique » …
Les choses vont peut-être changer car de plus en plus de dossiers d’enquêtes indépendantes sortent qui mettent au grand jour les corruptions qui ont joué dans la gestion de cette crise.
Dans ce temps de clivage, j’ai entendu argumenter que si on voulait faire passer un message de questionnement tel que ceux précédemment taxés de « complotistes », il fallait être très circonspect, éviter les sujets trop sensibles, et éviter d’utiliser des arguments qui pourraient être catalogués de complotiste. Mais où mettre la barre ?
Cette frilosité n’est-elle pas une contrainte inacceptable à l’expression libre ? C’est mon avis et je continuerai à exprimer ce que je pense, toujours avec respect mais aussi sans auto contrainte.
Donc, des deux étiquettes de complotiste ou de frileuse, je choisis la première.