OMS: à revoir

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) est une agence spécialisée de l’ONU pour la santé publique fondée en 1948.
Pour un exposé téléchargeable détaillant son contexte historique, sa gouvernance, ses mécanismes de financement, ses documents fondamentaux, etc., cliquer ici.

L’étendue réelle du pouvoir et de l’influence de l’OMS est multiforme. Elle dispose d’une autorité normative significative par sa capacité à adopter des conventions, accords et règlements qui, une fois acceptés ou non explicitement rejetés par les États membres, peuvent devenir contraignants. Son influence est également façonnée par sa capacité à coordonner les efforts mondiaux de santé, mais aussi par les mécanismes de financement basés majoritairement sur des contributions volontaires spécifiques, ce qui peut orienter ses priorités.

Cette influence est renforcée par une aura d’autorité incontestée parmi les États membres et est de plus en plus orientée vers les intérêts de l’industrie pharmaceutique, menaçant la souveraineté législative des États en matière de santé

Comme pas mal d’institutions ou d’organismes internationaux mis en place par l’ONU, le concept de globalisation et d’uniformisation fait partie de la base de l’OMS.

Si l’idée de partage d’information est évidemment fondamental pour garantir l’équité parmi les peuples, l’idée même d’uniformisation est dangereuse à mon sens.

L’OMS a de plus en plus tendance à imposer son point de vue « occidental » au monde, et à invoquer une « science » dogmatique contrôlée par quelques uns. Et il est clair qu’elle est actuellement pilotée par l’industrie pharmaceutique pour développer des technologies non éprouvées et les diffuser le plus possible. La plateforme marchande est quasi en place, mais il semble que les gouvernants soient dupes, ou pire ?

Il est temps qu’une réforme en profondeur soit menée pour éliminer le financement par des organismes privés et qu’un niveau de responsabilité soit décidé d’une manière ou d’une autre pour le Directeur général et d’autres haut placés décisionnaires.

Et il est impératif que les États récupèrent leur possibilité de discuter au niveau législatif des propositions faites par l’OMS avant d’accepter quoi que ce soit.

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